La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Deux semaines après la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux qui ont conduit au retrait de sa candidature pour les élections municipales, l’étudiante à qui ses images étaient destinées est sortie de silence. Alexandra de Taddeo a en effet accepté de se confier face aux caméras de M6. Après en avoir dévoilé quelques séquences dans son 12 :45 dimanche, la chaîne de télévision a diffusé l’intégralité de cet entretien un peu plus tard dans la soirée, dans son magazine 66 Minutes.
Sur les images, on peut ainsi voir Alexandra de Taddeo assise sur un fauteuil, seule, face aux caméras. Vêtue d’une robe noire et de bottines, l’étudiante se tient droite. Les cheveux détachés et ramenés sur une épaule, les mains jointes devant elle, elle semble sûre d’elle. Son discours laisse d’ailleurs peu de place aux doutes et aux hésitations.
Alexandra de Taddeo : "un échange qui se concrétise de façon physique" et "l'adultère suit"
Ainsi la russophile raconte comment elle est entrée en contact avec le politicien : "Depuis longtemps, je suivais Benjamin Griveaux sur les réseaux sociaux comme beaucoup d'autres hommes et femmes politiques... et il m'a ajoutée au milieu d'avril 2018 sur Facebook Messenger pour engager la conversation". Après de nombreux échanges, "on s’est rencontrés chez moi une fois, c’était un rendez-vous un peu décevant", poursuit-elle avant de reconnaître que cet échange s’est "concrétisé de façon physique". "L’adultère suit", admet-elle sans détour.
Vient ensuite le sujet des vidéos intimes qu’elle a reçues de Benjamin Griveaux. Ces mêmes vidéos qui ont été mise en ligne par son compagnon Piortr Pavlenski, qui ont ensuite été diffusées sur les réseaux sociaux et qui ont conduit celui qui se rêvait à la mairie de Paris à y renoncer pour "protéger (s)a famille". "Les vidéos intimes sont arrivées après, c'est lui qui les a envoyées naturellement, je ne lui ai pas demandé de vidéos", a expliqué Alexandra de Taddeo. Incapable de se souvenir de leur nombre, la jeune poursuit en indiquant pourquoi elle a voulu les conserver.
Alexandra de Taddeo et les vidéos de Benjamin Griveaux : "c’était une mesure de protection"
Calme et posée, Alexandra de Taddeo continue de se confier face à la caméra, et justifie le fait d’avoir conservé les vidéos intimes qu’elle avait reçues de la part de son ex-amant. "Parce qu’il est important de garder une trace du fait que c’était lui qui me sollicitait principalement, déclare-t-elle. C’était une mesure de protection". Des éléments déjà avancés lors de sa garde à vue.
Tout comme elle l’avait déjà fait devant les enquêteurs, la jeune femme a ensuite nié tout implication dans la diffusion de ses images. "Non bien sûr", répond-elle du tac au tac lorsqu’on le lui demande. Reconnaissant avoir été au courant du projet de site "pornopolitique" de Piort Pavlenski, l’étudiante en droit assure : "Au moment de la diffusion, il m'a montré l'article (révélant les vidéos, NDLR), à ce moment-là, j'étais en colère évidemment", mais "j'ai compris la démarche et c'est pour ça que j'ai dit à Piotr: 'OK, tu as fait ça, je continue de te soutenir...'"
Deux semaines après l’éclatement de l’affaire dite Griveaux, Alexandra de Taddeo ne comprend toujours pas comment toute cette histoire a pu prendre une telle ampleur. "Ça reste qu'une histoire de photos, de pornographie, on en voit tous les jours... Tout ce qu'il y a eu autour de cette affaire me paraît disproportionné", conclut-elle.
Alexandra de Taddeo : les conditions de sa première interview télévisée
Cet entretien a été réalisé dans la plus grande confidentialité peu de temps après la garde à vue de la jeune femme, par le journaliste Milan Poyet dans ce qui ressemble à une suite d’hôtel parisien. Le journaliste l’a ensuite proposé à M6.
"C'est une jeune femme qui subit une tempête médiatique importante, et elle s'est prêtée au jeu parce qu'elle a envie de s'exprimer, tout simplement", a-t-il souligné. Le journaliste a également précisé que la russophile n’avait imposé aucune condition à cet entretien télévisé. Elle serait simplement venue accompagnée de son avocate.