De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’instauration du couvre-feu dans les zones les plus à risque n’a pas été suffisante. "Le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipée. À la différence de la première vague, l'ensemble des régions se trouve aujourd'hui au seuil d’alerte", a déclaré Emmanuel Macron lors de son allocution télévisuelle au JT de 20h, ce mercredi 28 octobre 2020.
"Nous sommes "débordés par une deuxième vague qui, nous le savons désormais, sera plus dure, plus meurtrière que la première", a prévenu le président de la République. C’est pourquoi il a décidé, en concertation avec le conseil d’Etat, de mettre en place un nouveau confinement généralisé. Ce vendredi 30 octobre à minuit, (nuit de jeudi à vendredi), l’ensemble des Français devront donc rester chez eux, au moins jusqu’au 1ᵉʳ décembre prochain.
Reconfinement : un point toutes les deux semaines
Pour ne pas revivre la même crise sociale que celle engendrée au printemps après la première mise sous cloche du pays, des différences sont notables. Les crèches, écoles primaires, collèges et lycées restent en effet ouvertes. Ceux étant dans l’impossibilité de télétravailler, pourront continuer à se rendre sur site. Quant aux usines et ouvriers du BTP, ils continueront leur activité.
Afin de savoir si les mesures pourront être adoucies ou au contraire durcies, au fil du temps, un point sur la situation épidémiologique sera effectué tous les 15 jours.
Pour tout déplacement, il faudra donc vous munir, comme au printemps dernier, d’une attestation dérogatoire de sortie. Quels sont les nouveaux motifs ?
Reconfinement : 3 attestations dérogatoires
Comme au printemps, pour toute sortie de votre domicile, il vous faudra remplir une attestation de déplacement, en ligne ou sur papier, valable une heure. Celle-ci sera disponible sur les sites du ministère de l’Intérieur, du gouvernement ainsi que sur l’application TousAntiCovid.
Ceux devant se rendre sur leur lieu de travail, devront également se munir d’une attestation de déplacement professionnel ainsi que d’un justificatif employeur. Une autre est également dédiée aux trajets scolaires.
Voici en détail, l’ensemble des motifs de déplacement.
Attestation de sortie : les motifs qui devraient être autorisés
Pour l’heure, l’attestation de sortie ne mentionne que les motifs qu’il était possible de cocher sous couvre-feu. Comme le détaille le site du gouvernement à l’heure où nous écrivons cet article, "les informations sont en cours de mise à jour suite aux annonces du Président de la République… L’ensemble des mesures seront détaillées prochainement par le Gouvernement".
Toutefois, vous pourrez sortir dans les situations suivantes :
- Déplacements entre le domicile et le lieu d'exercice de l'activité professionnelle ou le lieu d'enseignement et de formation
- Déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ou pour l'achat de produits de santé
- Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d'enfants
- Déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant
- Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative
- Déplacements pour participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative
- Déplacements liés à des transits pour des déplacements de longues distances
- Déplacements brefs, dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile pour les besoins des animaux de compagnie (ou les promenades)
- Déplacements pour acheter des produits de première nécessité