La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Après avoir reçu une lettre anonyme contenant des insultes racistes et des menaces de mort, Laetitia Avia a décidé de réagir dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD), publié dimanche 4 mars. "Je n'ai plus envie de me taire et encore moins d'avoir peur", écrit notamment la députée LREM dans une tribune intitulée "La France que je représente". La lettre raciste en question, "j'aurais pu la mettre dans la grande poubelle où sont jetées toutes les injures et les menaces racistes que bien d'autres élus de la République reçoivent ou ont reçues (...) J'aurais pu faire comme à chaque fois que j'en reçois une : me taire et avoir peur."
L'élue de Paris avait déjà annoncé avoir déposé une plainte, mercredi dernier, suite à la réception de cette lettre d'une violence inouïe. Elle en avait alors publié le contenu sur son compte twitter : "Madame, ce n'est pas une grosse truie noire venue d'Afrique qui va se permettre de se mêler de la vie des Français. Votre passage dans les médias nous donne la nausée." A la fin, il était écrit : "Compte tes jours, on va s'occuper de toi". Une menace qui "dépasse en violence ce que j'ai pu entendre ou recevoir", ajoute Laetitia Avia qui a reçu le soutien de plusieurs membres du gouvernement et d'associations.
"Je représente ces milliers d'anonymes et de personnalités"
Née à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), dans une famille originaire du Togo, et naturalisée à 13 ans après avoir "connu ces longues files d'attente, dont on ne s'étonne plus, devant la préfecture de Bobigny pour effectuer des démarches administratives", la députée fait part de sa "stupeur" et de son "indignation" face au message : "Bien qu'élue de la République, je ne serais pas légitime à me 'mêler de la vie des Français.'"
"Je représente ces milliers d'anonymes et de personnalités qui se sont manifestés pour dire qu'ils ne tolèrent pas le racisme, que cette parole minoritaire n'est pas celle de leur nation", affirme finalement l'élue qui a décidé de se battre contre la violence des mots.
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