Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
- 1 - Les arnaques aux impôts : phishing, vishing...
- 2 - Arnaque au matelas : le retour
- 3 - Arnaque à la veste : démarcharge en pleine rue
- 4 - Arnaque internet : le cyber-chantage sexuel
- 5 - Arnaque au compteur kilométrique : de plus en plus de véhicules touchés
- 6 - Arnaque à l’électricité et au gaz : deux grandes marques pointées du doigt
Les arnaques aux impôts : phishing, vishing...
Phishing, vishing… Les arnaqueurs ne manquent pas d’outil pour chercher à vous escroquer. Cet été, ils étaient nombreux à se faire passer pour la Direction générale des finances publiques (DGFIP), des travailleurs associés à l’Urssaf ou à l’agence de la Sécurité sociale des indépendants.
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D’une façon générale, ces usurpateurs cherchent à obtenir de vous des coordonnées bancaires, qu’ils pourront ensuite utiliser à votre insu ou revendre. Deux types de hameçonnage se distinguent régulièrement : par mail ou par téléphone. Les escrocs qui se font passer pour la DGFIP envoient à leurs victimes un courrier expliquant que leur "remboursement est prêt", rapporte Planet. Ils font miroiter un gain potentiel pouvant monter jusqu’à 300 euros. Toutefois, il vous faudra renseigner vos coordonnées bancaires pour le percevoir…
Même schéma par téléphone : les voleurs demandent à leurs interlocuteurs de leur confier leurs coordonnées bancaires, se présentant comme un agent de l’Ursaff ou de la Sécurité sociale des indépendants. Ces organismes ont d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme : ils ont déclaré ne jamais solliciter leurs cotisants par téléphone "afin d’obtenir leurs coordonnées bancaires", rappelle Planet.
Arnaque au matelas : le retour
Cette arnaque à fait plusieurs victimes cet été et d’autres encore les années passées. Généralement, les escrocs s’en prennent aux personnes âgées : ils se présentent comme des marchands de matelas, précise Nice-Matin.
Récemment, c’est un octogénaire habitant Vallauris (Provence-Alpes-Côte d’Azur) qui a été victime de ce stratagème. Démarché par un faux commerçant, il l’a laissé entré chez lui. L’arnaqueur lui a alors proposé la vente d’un matelas neuf, moyennant 1 500 euros. La victime a accepté le marché, payant le voleur avant de s’absenter, comme demandé. Résultat : aucun matelas n’a été posé, mais toutes ses économies ont été dérobées.
Comme le rappelle Planet, il arrive aussi que les escrocs sabotent eux même le matelas d’un coup de couteau, ou en expliquant qu’il est rongé par les verts, pour mieux en revendre un neuf.
Arnaque à la veste : démarcharge en pleine rue
Début août, un habitant du Tarn-et-Garonne (Occitanie) a été escroqué, rapporte Planet. Abordé par des individus à bord d’une limousine alors qu’il se déplaçait, il a été surpris d’apprendre que les hommes le connaissaient. En vérité, les malfaiteurs se sont fait passer pour des proches afin de mieux l’entourlouper. Ils lui ont offert une veste luxueuse avant de lui proposer d’en acheter une seconde.
Petit problème : la seconde veste est vendue pour pas moins de 700 euros. Toutefois, à force de marchandage, le prix descend à 300 euros pour trois blousons. Les escrocs disent même accepter la remise de chèque. Et ces vêtements, présentés comme haut-de-gamme sont en fait tout ce qu’il y a de plus banal, quand ils ne sont pas très abimés…
Ce n’est pas la première fois qu’une telle arnaque fait des victimes : en 2017, plusieurs retraités ont également été floués par des voleurs appliquant le même mode opératoire.
Arnaque internet : le cyber-chantage sexuel
Toujours plus inventif, ces escrocs ont volé plusieurs victimes, leur dérobant parfois plusieurs milliers d’euros.
Cette arnaque, appelée "sextorsion", consiste à faire croire à la victime qu’elle a été filmée pendant qu’elle consultait des contenus pornographiques et s’adonnait à des plaisirs solitaires. Le pirate contacte sa victime par mail et lui explique qu’il s’est introduit dans son ordinateur, a pris le contrôle de la machine et déclenché la webcam au moment le plus inopportun.
A partir de là, il fait chanter sa proie, réclamant une rançon dont les montants ont oscillé entre 200 à 2600 euros jusqu’à présent. Cette arnaque, explique Planet, a fait de nombreux dégâts en Espagne, ainsi qu’au Royaume-Uni. Toutefois ce genre de pratique existe également en France. Restez méfiants.
Arnaque au compteur kilométrique : de plus en plus de véhicules touchés
Si ce type de fraude n’est pas neuf, il s’intensifie fortement d’après les informations de LCI, dont Planet se fait l’écho. Près de 600 000 véhicules d’occasions roulent avec un compteur kilométrique trafiqué. Souvent, ils ont parcouru le double du chemin affiché. Et pour cause ! Il est très simple de fausser le nombre de kilomètres réellement réalisés.
C’est un problème : cela signifie d’une part que vous achetez un véhicule potentiellement plus cher que son juste prix. D’autre part, si vous choisissez tout de même d’acquérir une voiture d’occasion suspecte, vous vous exposez au risque de ne pas pouvoir l’utiliser ou la revendre. En effet, il est souvent très compliqué d’engager la responsabilité du précédent propriétaire.
Arnaque à l’électricité et au gaz : deux grandes marques pointées du doigt
Ce lundi 27 août 2018, Capital a fait état de nombreux témoignages effrayants : de nombreux consommateurs disent avoir victimes de vente forcée, pratiquée par Engie et Darty. Concrètement, leur abonnement a migré, à leur insu, de EDF à Engie à la suite d’un achat chez le distributeur électroménager.
En pratique, Darty leur aurait promis de "larges économies d’énergie", sous réserve de souscrire aux offres d’Engie, en complément de l’achat. Cependant, détaille le magazine économique cité par Planet, le vendeur reste très flou sur l’identité de son partenaire. Il n’hésiterait pas à présenter Engie comme "une branche" appartenant à EDF. "Les vendeurs Darty joueraient donc sur la mauvaise connaissance du marché de leurs clients pour leur vendre des abonnements", écrit Capital.
Ce n’est pas la première fois qu’Engie est épinglée pour des pratiques commerciales jugées trompeuses, souligne le site d’information.