La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La vidéo, intitulée « Honte à la police française », a été visionnée plus d’un million de fois depuis dimanche. Dans ce film de 8 minutes, la scène est confuse mais on y voit un policier matraquer une femme lors d’une interpellation plutôt musclée, puis l’asperger de gaz lacrymogène. C’est un habitant du quartier de la Rabière, à Joué-les-Tours, qui a filmé la scène depuis sa fenêtre et a posté la vidéo sur Youtube. Son auteur, Sélim, a expliqué l’avoir mise en ligne parce qu’il trouvait la réaction policière disproportionnée. « Il y a un coup qui est passé à côté de la tête de la dame » a-t-il expliqué au micro de BFM TV. « S’il l’avait touchée, on ne sait pas ce qui se serait passé. C’était beaucoup trop pour rien ». Le conducteur roulait en état d'ébriété et sans permisCette affaire a été prise très au sérieux et une enquête a été ouverte par le procureur de la République. Les policiers présents ont été entendus, et l’IGPN, la police des polices, a été saisie. On en sait désormais plus sur le contexte dans lequel les policiers sont intervenus. Gaëlle James, responsable de Synergie Officiers, deuxième syndicat des officiers de la police nationale, s’est entretenue avec l’un des agents qui a procédé aux auditions. Elle a expliqué comment les choses se sont passées ce dimanche matin, lorsque les policiers ont croisé un véhicule qui roulait à vive allure en faisant des embardées sur la chaussée.Le policier « mordu au sang à trois reprises »« Il y avait sept personnes à bord, très alcoolisées » a-t-elle indiqué. Les deux policiers ont alors stoppé le véhicule et demandé à ses occupants, dont le conducteur, qui roulait lui aussi en état d’ébriété et sans permis, de les suivre. Le ton est rapidement monté. L’un des deux agents s’est alors retrouvé plaqué au sol par un homme et une femme, laquelle « l’a mordu au sang à trois reprises, à l’omoplate, à la poitrine et à l’épaule ». « Il l’a matraquée pour se dégager » a-t-elle ajouté, rappelant que « les violences envers les policiers augmentent ». Recherché pour une peine de prison non purgéeGaëlle James explique que les individus ont ensuite été conduits au commissariat, et le conducteur placé sous mandat de dépôt, ce dernier étant recherché pour purger une peine de prison pour défaut de permis. « L'homme et la femme ont reconnu les faits et n'ont pas déposé plainte contre la police » a-t-elle précisé.