La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Mercredi 23 avril, une jeune femme de 29 ans a été agressée dans le métro de Lille devant d’autres passagers restés passifs. C’est La Voix du Nord qui rapporte le calvaire de la jeune fille originaire de Tourcoing.
En larmes, la victime livre un récit édifiant : "il est venu vers moi directement avec une bouteille. Il sentait l'alcool. Il m'a touchée et personne ne m'a aidée. Je me suis défendue toute seule". Elle poursuit en indiquant que l’agresseur a "commencé à [la] bloquer et à [la] toucher à plusieurs reprises". Ignorant la défense et les plaintes de cette mère de famille, l’agresseur lui fait part alors de l'intention d'appeler son cousin afin de la violer. Mais, si le comportement ordurier de l’homme ne fait aucun doute, la réaction des passagers est tout autant surprenante.
"Ils m'ont laissée toute seule"
Elle qui confirme "avoir crié à l’aide, au secours" a constaté la solidarité toute relative de l’assistance qui a préféré changer de rame plutôt que de lui venir en aide. "Ils m'ont laissée toute seule et ils me regardaient me faire agresser! " s’indigne-t-elle.
Le calvaire de la victime a duré pendant tout un trajet sans qu'aucun passager ne lui vienne en aide. Elle arrive au bout d’un moment à quitter tant bien que mal le métro non sans avoir essuyé quelques coups et crachats.
Mais l’homme ivre ne compte pas en rester là, il la poursuit jusque dans la rue où la victime réussit à trouver de l’aide en arrêtant une voiture. Le jeune conducteur sollicité est intervenu le temps que les agents de sécurité du métro interviennent pour maîtriser l’agresseur âgé de 20 ans. Celui-ci a été condamné jeudi à 18 mois de prison ferme.
Lors du procès, le procureur a évoqué l’idée de poursuivre les autres passagers pour "non-assistance de personne en danger" et a demandé aux policiers d’enquêter en ce sens. Traumatisée, la victime n’a pu rester pendant l’audience. Ayant croisé le regard de son agresseur, elle a fui le tribunal, en larmes.