Après une semaine d’interruption, le procès des viols de Mazan reprend ce lundi 4 novembre. Sept nouveaux mis en cause seront entendus à la barre, le huitième étant en fuite.
Kristian Vikernes était visé depuis début juillet par une enquête préliminaire. Le parquet anti-terroriste de Paris surveillait notamment son activité sur internet, où il se livrait à l’apologie du meurtre. Sa femme, une Française, également placée en garde à vue, était inscrite dans un club de tir et venait de se procurer pas moins de quatre carabines et un fusil de chasse. Leur domicile est en cours de perquisition.
Sympathisant d’Anders Brevik, qui avait fait 77 morts en juillet 2011 après la tuerie de l’île d’Utoya, Kristian Vikernes était venu s’installer en France après avoir effectué 21 ans de réclusion criminelle dans son pays pour avoir tué l’un de ses amis a indiqué RTL. Il était également l’un des rares à qui Anders Breivik avait envoyé son manifeste. Michaël Szadkowski, journaliste au Monde, indique sur son compte Twitter que Kristian Vikernes faisait également partie d’un groupe de métal, Burzum, et a été reconnu coupable de l’incendie de quatre églises dans les années 90.