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Depuis jeudi, la violence n'a cessé de croître à Trappes. L’origine de ces évènements ? Un contrôle de police qui a mal tourné. Jjeudi 18 juillet dernier, un homme s’est opposé au contrôle de sa femme, intégralement voilée, par les forces de l’ordre de Trappes, dans les Yvelines. D’après les nouveaux éléments de l’enquête, Vincent Lesclous, le procureur de la République de Versailles, a pu déclarer samedi que l’homme aurait même tenté d’étrangler un policier. Après ce houleux contrôle, s'en sont suivi de violents heurts entre les habitants et les forces de l’ordre durant tour le week-end. Un adolescent de 14 ans a été très grièvement blessé à l’œil. Il a reçu un projectile, dont l’origine est pour le moment indéterminée.
Une version des faits contestée
Si Vincent Lesclous a officiellement déclaré lors d’une conférence de presse samedi que le mari de la jeune femme intégralement voilée s’est jeté sur un des policiers et a tenté de l’étrangler – traces dans le cou à l’appui – la jeune fille a démenti cette version. En effet, elle a déclaré dans un communiqué livré au CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France) que les policiers ont été irrespectueux envers elle et sa mère, présente au moment des faits. Ajoutant que son mari a simplement tenté de s’interposer, les policiers l’auraient aussitôt mis à terre et l’auraient menotté. Elle a aussi affirmé que les policiers les avaient insultés. Une version confirmée par un témoin, qui a déclaré au Parisien que les policiers ont tenté de lui retirer son voile.
Des heurts très violents
Dans la nuit de vendredi 19 à samedi 20 juillet, entre 200 et 400 personnes se sont rendues devant le commissariat de Trappes, armés de gros cailloux et de grenades lacrymogènes, a rapporté un journaliste de l'AFP. Dans la nuit de samedi à dimanche aussi, de nombreux incendies et heurts ont eu lieu, un large dispositif de CRS a été déployé dans la ville. Si d'après Manuel Valls, la situation semble maîtrisée ce lundi, des tensions demeurent dans les rues de la ville.