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Le journal Oecologia a récemment publié les résultats d’une étude mettant en avant que les arbres situés dans la forêt avoisinant Tchernobyl (Ukraine), la forêt rouge, ne pourrissent pas. Des risques d’incendies seraient à craindre.
Tim Mousseau, de l'université de Caroline du Sud aux Etats-Unis et Anders Møller de Paris-Sud qui ont réalisés l’enquête, ont en effet pu constater que "les arbres morts, les plantes et les feuilles sur le site contaminé ne se décomposent pas à la même vitesse" que les plantes poussant ailleurs dans le monde.
L’étude démontre que tout les êtres vivants situés à proximité du site ont été affectés par la radioactivité, notamment les microbes et les fungis (champignons) impliqués dans le processus naturel de pourrissement.La décomposition microbienne est donc affectée par la radiation ce qui a pour effet de ralentir leur pourrissement. Cela pourrait aussi expliquer la très lente croissante des arbres observée autour du site.
Incendie : un risque potentiellement dévastateur
La lente décomposition entraine une accumulation de la matière végétale, ce qui constitue un parfait combustible.La forêt rouge a déjà connu un incendie ravageur en 1992 où une centaine d’hectares étaient partis en fumée. Or, le feu a propulsé dans l’air les éléments radioactifs que contenaient le sol et les plantes. C’est ici que ce situe le problème majeur : la combustion de la forêt est le meilleur moyen de diffuser la radiation.
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