Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Parmi les 5 personnes prises en otage ce mardi dans une église, à Saint-Étienne-du-Rouvray en Seine-Maritime, l’une a été égorgée. Il s’agissait de Jacques Hamel, un prêtre de 86 ans né à Darnétal, une ville au nord de la commune.
Selon le site du Huffington Post, il a été officiellement reconnu par l’archevêque de Rouen, alors en déplacement en Pologne. En 2008, Jacques Hamel avait fêté ses 50 ans au service de l’Église. Il devait partir à la retraite mais assurait la fonction de prêtre auxiliaire dans l’église où il a été tué.
À lire aussi - Nice : des SMS du terroriste suggèrent une nouvelle attaque imminente
"Un prêtre courageux"
Jacques Hamel remplaçait occasionnellement l’abbé Auguste Moanda-Phuati lorsque ce dernier était absent, comme c’était le cas ce mardi. Interrogé par RTL, le curé de l’église a peint le portrait d’un "prêtre courageux", "bon", "au service des gens", qui "donnait des coups de mains" et se "sentait encore fort" même une fois passé l’âge de la retraite.
L’Express a recueilli le témoignage de Mohammed Karabila, président du Conseil régional du culte musulman de Haute-Normandie. Il connaissait bien le prêtre, car tous deux faisaient partie d’un comité interreligieux. Il a avoué au journal : "Je suis effaré par le décès de mon ami".
Vidéo sur le même thème – Prêtre égorgé en Seine-Maritime : le résumé des faits