De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis lundi, la maison de quartier des Trois Piliers, à Reims, s'attire les foudres des internautes. Ce centre de loisirs a écrit un texte destiné aux parents des petites filles sous sa garde. Entre un avertissement banal lié au port de bijoux et la liste des horaires à respecter, un paragraphe dérange. Il recommande aux parents de mettre un short sous la jupe de leur fille.
Au départ, le texte défend "une meilleure mobilité pour les activités". Pourtant, plus bas, il développe : "nous avons des enfants de 10 à 12 ans qui pourraient avoir un comportement déplacé". La mère d'une des petites filles, une certaine Alice, s'est demandée avec colère sur Facebook si ce n’est pas plutôt "aux gros lourdauds de s’éduquer ?"
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Anticiper de potentiels "gestes déplacés"
L’avertissement, outre son caractère sexiste, a effrayé les parents car il suggérait que leurs filles étaient menacées par ces "situations complexes". Ils ont immédiatement contacté le centre de loisirs. "Je comprends que le rôle de l’animateur n’est pas d’éduquer les enfants mais il peut dire 'non' à un garçon s’il embête une fille parce qu’elle a une jupe", explique Alice à L'OBS.
Le site a également interrogé Noëlle Harmand, directrice des maisons de quartiers de Reims. Elle a tenté de se justifier en évoquant des enfants du centre, "entre 11 et 12 ans", qui auraient tendance à faire des "réflexions" sur les fillettes en jupe. D’après elle, il fallait anticiper de potentiels "gestes déplacés" qui ne sont jamais survenus. Elle affirme avoir voulu "éviter tout malaise". Un échec cuisant.
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