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Les patrons lancent ce lundi une semaine de mobilisation et de contestation. Ils souhaitent dénoncer 30 années de mauvaise gestion politique qui a fini, à terme, par "brider" l’économie française. Les trois grandes organisations patronales que sont le Medef, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et l’Union professionnelle artisanale (UPA) ont répondu présentes à l’appel même si elles devraient mener des actions séparément, rapporte l’AFP.
"Notre économie va mal. Elle est bridée par 30 années d’une politique qui a étouffé les entreprises de toutes tailles par une accumulation de charges, de contraintes, de taxes et de sanctions", avaient dénoncé les trois organisations mi-novembre, à l’annonce de leur semaine de mobilisation. Celles-ci, bien que divisées sur la forme, ont souhaité montrer leur unité et leur détachement politique en choisissant de parler de l’impact sur les entreprises de "toutes tailles" sur une période de trente ans .
Une mobilisation pédagogique
Invité d’Europe 1 ce lundi matin, Pierre Gattaz, le président du Medef, a expliqué avoir fait le choix de "la mobilisation pédagogique". "Avec la CGPME et d’autre organisations, nous voulons exprimer le ras-le-bol sur la fiscalité qui continue d’augmenter, contrairement au Pacte de responsabilité, et par rapport à des dispositions anti-économiques qui ajoutent de la complexité", a-t-il martelé.
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Le patron des patrons a par ailleurs pointé l'augmentation de la fiscalité de 42 milliards d'euros intervenue depuis 2010 (21 milliars imputables à Nicolas Sarkozy et 21 milliards pour François Hollande). "Nous voulons une vraie baisse de la fiscalité. Je demande de restaurer la confiance. Pour la loi pénibilité et la loi Hamon et le temps partiel minimum, il faut surseoir, voire annuler. Il faut trouver un système beaucoup plus simple à appliquer", a-t-il souligné.
Unies sur le fond, divisées sur la méthode
D’accord sur le fond, les organisations ne vont pas pour autant mener d’action commune. La mobilisation commence ce lundi, à 10 heures, avec deux manifestations organisées par la CGPME. La première se déroule à Paris pour les entrepreneurs du nord de la France. La seconde se tient à Toulouse pour ceux de la partie sud. Entre 4000 et 5000 personnes sont attendues à travers tout le pays, souligne l'AFP.
Le Medef lance de son côté des réunions de militants à travers la France ainsi qu’une campagne d’information sur les réseaux sociaux. L’UPA, qui n’a pas non plus souhaité se joindre aux manifestations, a néanmoins annoncé quelques rassemblements dans plusieurs grandes villes et la publication d’une lettre ouverte à l’attention de François Hollande.
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