De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que sept terroristes sont morts suite aux attentats du 13 novembre à Paris, un huitième terroriste présumé, Salah Abdeslam, est toujours en fuite. Visé par un mandat d’arrêt international, l’homme a échappé aux forces de l’ordre, samedi matin. La police a perdu sa trace entre le nord de la France et la Belgique. Deux de ses frères, Ibrahim Abdeslam et Mohammed Abdeslam, auraient également participé aux opérations terroristes. Si le premier s’est fait exploser boulevard Voltaire, le second a été appréhendé et est actuellement entendu par la police belge.
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Né le 15 septembre 1989 à Bruxelles (Belgique), Salah Abdeslam serait de nationalité française, selon la police. Le terroriste présumé et ses frères résidaient à Molenbeek, en Belgique, où plusieurs perquisitions ont eu lieu, permettant notamment d’arrêter l’un de ses frères.
Ne "surtout pas intervenir" en sa présence
Il mesurerait approximativement 1m75. Par ailleurs, c’est lui qui aurait loué la Polo noire utilisée par le commando qui s’est attaqué au Bataclan. Les policiers le soupçonnent également d’avoir participé aux attaques sur les terrasses de café des 10e et 11e arrondissements de Paris. Suspecté d’être le "cerveau" des attaques, il est considéré comme un "individu dangereux". Les forces de l’ordre ont d’ailleurs lancé un appel à témoin et ont conseillé de ne "surtout pas intervenir" en sa présence.
En plus des frères de Salah Abdeslam, trois kamikazes ont déjà été identifiés par la police. Ahmad Al Mohammad, un Syrien de 25 ans, aurait pris la route des migrants pour venir en France. Selon le procureur de Paris, François Molins, un deuxième djihadiste, Samy Animour, a été identifié ce lundi matin. Il serait "connu de la justice anti-terroriste pour avoir été mis en examen le 19 octobre 2012 pour association de malfaiteurs terroriste et placé sous contrôle judiciaire". Aussi, Omar Ismaïl Mostefaï, un trentenaire, qui faisait l’objet d’une fiche S depuis 2010 pour radicalisation, a été identifié.
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