De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Plus que quelques heures et le tout premier mariage gay de France sera célébré à Montpellier (Hérault). Mais alors que les futurs époux, Vincent Autin et Bruno Bolleau, sont en proie à l’excitation et au stress des dernières minutes, les autorités redoutent une action des opposants au mariage pour tous. Quelques jours seulement après une nouvelle démonstration de force des anti-loi Taubira, elles craignent en effet des débordements en marge de cet union historique. Par mesure de sécurité, plusieurs policiers vont ainsi être mobilisés autour de l’hôtel de ville. Et pour éviter un attroupement, la retransmission de la cérémonie sur des écrans géants placés sur le parvis a finalement été annulée. "C’est un évènement exceptionnel mais on veut que tout se passe le plus normalement possible", a par ailleurs expliqué le directeur de cabinet de la préfecture de l’Hérault, Frédéric Loiseau, avant d’ajouter que, pour le moment, "il n’y a eu aucune menace préciser".
De son côté, Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur a prévenu dès dimanche qu’il ne tolérerait "aucun trouble à l’ordre public". Selon lui, "il serait intolérable que des individus viennent s’en prendre à ceux qui accomplissent un acte important pour leur vie".
Najat Vallaud-Belkacem sera présente au mariage
Ravis de pouvoir enfin se dire "oui" après sept ans passés ensemble, les futurs époux ne cachent pas leur impatience. Et pour cette cérémonie qu’ils ont tant attendue, les deux hommes ont vu les choses en grand. Quelques 500 invités, dont 200 proches du couple, sont ainsi attendus pour assister à cette union. Et alors que Najat Vallaud-Belkacem a indiqué qu’elle serait présente parce que "c'est un engagement pris de longue date " et que " ce sont des amis ", Dominique Bertinotti a décliné l’invitation. La ministre de la Famille a expliqué que selon elle cette cérémonie était "de l’ordre de l’intime". De son côté, Vincent Autin a déclaré n’avoir "invité que la famille et des amis". "Je ne vois pas pourquoi ils (ndlr : les politiques) devraient être là", a par ailleurs ajouté son compagnon.