Non, 2014 n'est pas la pire année pour l'aviation moderne

Après la disparition du vol MH370 au large de la mer de Chine, dont les 239 passagers n’ont toujours pas été retrouvés, et la mort des 298 passagers du vol MH17 abattu par un missile au-dessus de l’Ukraine, l'aviation malaisienne conclut tragiquement l’année avec la disparition des 162 passagers du vol QZ8501.

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Malgré la surmédiatisation des catastrophes aériennes, 2014 n’est pourtant pas la pire année de l’aviation moderne. D’après une étude suisse du Bureau d’Archives des Accidents d’Avions (B3A), elle serait même l’année la plus sûre. Sur un million de vols depuis la rentrée 2014, seuls 2,1% se sont soldés par un crash.

"Les gens ont du mal à y croire et pourtant, cette année était la plus sûre en matière de transport aérien", a déclaré Paul Hayes du cabinet de consultation en aviation commerciale, Ascend, interviewé par le Wall Street Journal.

Depuis 1949, le nombre de crashs aériens ne fait que décroître. Alors qu’au début des années 1970, on comptabilisait près de 350 accidents d’avions, en 2014 ce chiffre s’élève à 111 crashs.

Augmentation du nombre de tués en avion

Malgré l’accroissement des normes de sécurité pour les transports aériens, le nombre de passagers tués a atteint des records en 2014.

En comptant les passagers du vol QZ8501 d’Air Asia, 1320 personnes ont trouvé la mort dans un crash d’avion. En 2013, elles n’étaient que 459.

Un lourd bilan dû aux sept gros accidents d’avion survenus en 2014,  auxquels s’ajoutent ceux des vols commerciaux transportant moins de 14 passagers. Rapporté au nombre total de vols commerciaux, plus de 30 millions par an, ce bilan est toutefois infinitésimal.

L’avion reste le moyen de locomotion le plus sûr comparé à la voiture qui fait plus de 3 000 morts chaque année.

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