De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si les débats portant sur le mariage pour tous promettent de marquer l’histoire de notre pays, l’on retiendra aussi certainement les différentes interventions de Christiane Taubira. En effet, la garde des Sceaux a rarement mâché ses mots. Lundi, elle s’en est même pris à un député de l’opposition, Elie Aboud, avant de se prendre le bec avec le chef de file des députés UMP, Christian Jabob. Alors que le premier venait de déclarer en regardant "son collègue PS de l’Hérault Christian Assaf" : "un pédopsychiatre reconnu (…) alerte toute la société et ce n’est pas du triangle rose qu’il parle mais du triangle noir", Christiane Taubira a aussitôt bondi et jugé "inqualifiable de faire un mot d’esprit sur une expression pareille". Et si les parlementaires de la majorité se sont levés pour applaudir cette prise de position, le chef de files de députés UMP lui a rétorqué : "Vous êtes indigne des responsabilités que vous exercez ! (…) Ce sont les socialistes qui, alors que monsieur Mariton s’exprimait (la semaine dernière), ont évoqué le triangle rose".
Un fou rire à l’Assemblée
Et alors que le député PS pointé par l’opposition avait effectivement tenu ces propos, la garde des Sceaux n’a pas flanché. Elle s’est même laissée aller mardi à un fou rire avant de réciter un poème (voir la vidéo ci-dessous). "Monsieur (Philippe) Gosselin, puisque c'est par petits bouts que vous êtes amené...", a-t-elle commencé en pouffant de rire, sans parvenir à terminer sa phrase. "Je vais essayer de vous répondre par pe... par petits bouts", a-t-elle poursuivi difficilement. "J'ai un élan à votre égard, j'ai un élan...", est-elle parvenue à ajouter entre deux spasmes en s'adressant au député UMP, avant de finalement se rasseoir sans pouvoir terminer son intervention. Loin de passer inaperçue, cette crise de rire irrépressible a suscité l’hilarité de la droite et, une fois encore, les applaudissements de la gauche. Elle a également donné lieu à de nombreuses réactions, tant sur les réseaux sociaux qu'au sortir de l'Assemblée. Et si la majorité y a vue une forme de "force", l’opposition a, elle, dénoncé une forme d’ "agressivité".