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Le maire du village corse de Guarguale, Charles-Antoine Casanova, est mort lundi matin dans un accident de moto. Il avait proféré des remarques hostiles aux musulmans il y a quelques jours en pleine polémique sur le burkini.

Le maire de Garguale, un village corse d'une centaine d'habitants, s'est tué lundi matin dans un accident de moto. Il en aurait perdu le contrôle dans la préfecture d'Ajaccio, non loin de Campo Dell'Oro. Selon les secours, dont les propos ont été rapportés par Corse Matin, Charles-Antoine Casanova, qui exerçait sa fonction depuis 25 ans, a été retrouvé dans un état "très sérieux".

Avec lui, le maire transportait une arme de calibre 7.65, rapporte L'Express. Sa famille affirme, selon une source anonyme citée par le journal, qu'il s'agissait d'un "moyen de se protéger". Une somme de 104 000 euros en liquide a également été retrouvée sur lui.

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Exemplaire ou controversé ?

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Charles-Antoine Casanova, 52 ans, s'était fait connaître en 2012 comme le premier maire a avoir refusé de célébrer un mariage de deux personnes du même sexe. Cela ne l'avait pas empêché d'obtenir la Marianne d'Or du meilleur maire cette même année, qui récompensait son "civisme".

En pleine polémique sur le burkini, le maire avait appelé son homonyme de Sisco (qui a pris un arrêté anti-burkini, ndlr)) à "exclure définitivement de sa commune tous les maghrébins ou leurs familles, qu’ils soient impliqués ou non dans ces incidents". Il réagissait à la rixe ayant eu lieu entre des villageois de Sisco et des Bastiais d'origine maghrébine. La haine que ses propos avaient attisée contre lui ont pu semer le doute quant aux circonstances de sa mort, mais d'après la police, l'accident s'est produit "sans intervention d'un tiers".

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