Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Hamidou B., un homme de 37 ans, avait été mis en examen il y a deux semaines pour avoir agressé deux femmes dans le XXe arrondissement parisien. Remis en liberté alors qu'il avait reconnu les faits, ce dernier aurait récidivé. Selon une information du Figaro confirmée par la justice ainsi que les forces de l'ordre, il a en effet été interpellé ce mardi, maintenant soupçonné d'avoir commis un viol.
Surnommé "l'étrangleur de Belleville" en raison de son mode opératoire visant à prendre ses victimes par surprise en les étranglant, l'homme d'origine guinéenne, alors présenté comme un sans domicile fixe, avait été relâché au motif qu'il possédait des "garanties de représentation". Mais le 27 juillet dernier, le suspect aurait récidivé en poussant le vice plus loin. Il aurait abusé d'une jeune femme de 25 ans qui tentait de regagner son domicile de la rue des Pyrénées (Paris, XXe).
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Synergie-Officiers dénonce un laxisme judiciaireHamidou B. avait été placé en garde à vu le 10 juillet dernier pour deux agressions également survenues dans le XXe arrondissement de Paris. Pourtant, le juge d'instruction l'avait laissé libre sous contrôle judiciaire, a rapporté Le Parisien. En effet, ce dernier avait estimé que le suspect n'avait pas eu d'intention d'homicide. Mais pour un représentant de Synergie-Officiers (syndicat de Police) cette récidive était inévitable, a révélé le Figaro. Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat a même été plus loin dans les colonnes du quotidien : selon lui cette affaire est "emblématique" des errements judiciaires actuels et accuse directement "l'esprit des lois Taubira".
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