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Agnès Saal, contrainte de démissionner de son poste à la tête de l’INA en raison de frais de taxi trop élevés, n’en était pas à son coup d’essai. Une nouvelle enquête révèle que lorsqu’Agnès Saal dirigeait le centre Pompidou, elle avait déjà été épinglée pour avoir fait usage de taxis à titre "non exclusivement professionnel", comme l’a précisé le parquet de Créteil. Alors qu’une enquête préliminaire visant Mathieu Gallet a été ouverte pour favoritisme, c’est au tour de celle qui l’a succédé à la tête de l’INA d’être à nouveau dans le collimateur de la justice.
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Des courses de taxi à usage personnel
Le ministère de la Culture aurait transmis des documents qui "révèlent des présomptions d'usage non exclusivement professionnel de taxi par l'ex-présidente de l'INA durant la période où elle était directrice générale du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou (CNAC), entre 2007 et 2014", comme l’a indiqué le Parquet de Créteil dans un communiqué. Avant de poursuivre : "Ce volet fera l'objet d'une transmission au parquet de Paris, compétent territorialement".
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De nouvelles pièces concernant des frais de taxi indus contractés par Agnès Saal, alors qu’elle était PDG de l’INA, ont également été transmises par le ministère de la Culture. Ces nouvelles données viennent s’ajouter aux éléments de l’enquête préliminaire ouverte fin mai pour "détournements de fonds publics aggravés".
Vendredi dernier, l’association Anticor, née après les élections de 2002 et chargée notamment de dénoncer les failles institutionnelles en matière de lutte contre la corruption, avait annoncé avoir déposé une plainte contre X visant les deux anciens PDG de l’INA pour "détournements de fonds publics" et "favoritisme". Il semblerait que la justice française continue de s’intéresser à la gestion des dirigeants de l’INA.
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