La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Monde, un bébé sur 5.000 né intersexué en Europe. C’est-à-dire qu’il présente une ambiguïté sexuelle constitutive qui provient soit d’une anomalie dans le déterminisme des ovaires ou des testicules, soit de la différenciation des organes génitaux.
Trois. C’est le nombre d’options dont disposeront prochainement les parents allemands pour qualifier le sexe de leur enfant sur son certificat de naissance. Le 1er novembre prochain, l’Allemagne va en effet officiellement devenir le premier pays européen à reconnaître le troisième genre, ni tout à fait féminin ni tout à fait masculin. D’après leLe droit à l’autodéterminationMais alors que dans la plupart des cas, les parents sont tenus de choisir relativement rapidement après sa venue au monde un sexe à leur enfant, ceux d'outre-Rhin ne seront bientôt plus contraints de faire ce choix difficile. Ce dernier reviendra en effet aux enfants eux-mêmes et ce, dès qu’ils seront en âge de prendre une telle décision. En attendant, ceux-ci seront considérés comme faisant partie du troisième genre. "Ces personnes pourront ensuite, à n'importe quel moment de leur vie, se faire opérer et opter pour un sexe ou l'autre", explique ainsi Rue89 avant de souligner que "rester 'indéterminé' pourrait à court terme causer des soucis bureaucratiques : il faudra imposer sur les passeports et autres documents la case X, aux côtés de M et F".
La décision prise par l’Allemagne fait notamment suite à une recommandation de la Cour constitutionnelle du pays qui estime que le genre ressenti et vécu est un droit humain de base. Une idée également partagée par l’Organisation des Nations Unies qui considère même les mutilations sur les enfants intersexes comme étant des tortures.