De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
vote par le Sénat de l'article 1 du projet de loi sur le mariage homosexuel, autorisant l'union entre personnes du même sexe, les élus ont donné leur feu vert pour l'adoption. Désormais, les couples homosexuels auront, au même titre que les couples hétérosexuels, le droit de faire une demande d'adoption pour élever un enfant. Combative jusqu'au bout, la droite a longtemps monopolisé la parole pour exposer ses réticences, rapporte l'AFP.
Et de deux ! Après leLa porte ouverte à la GPA ?
Selon elle, cette mesure est la porte ouverte à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA). "Si on vote l'adoption pour les homosexuels on ouvre le débat pour la PMA et la GPA puisqu'il n'y a pas assez d'enfants adoptables" a expliqué Gérard Roche (UDI-UC). Même son de cloche du côté de l'UMP Hugues Portelli, qui soutient que : "ce dispositif d'adoption bricolé à la sauvette ne marchera pas. C'est un premier pas pour la PMA et la GPA".
La PMA bientôt à l'ordre du jour
Sur le sujet, le gouvernement est resté ferme. Dominique Bertinotti, la ministre de la Famille, a simplement rappelé la promesse du chef de l'Etat, pour qui "le débat sur la GPA ne sera pas ouvert pendant son quinquennat". Plus à l'aise sur la question de la GPA, la garde des Sceaux, Christiane Taubira a expliqué que "la GPA n'est pas arrivée dans les autres pays européens", et qu'il n'y avait donc pas de raisons pour que cela se produise en France. Fervente partisane de la PMA, elle a par contre réaffirmé que la mesure serait à l'ordre du jour du prochain projet de loi sur la famille.