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Il semblerait que le scandale des TER trop larges de la SNCF ne soit que la partie émergée des erreurs de la compagnie ferroviaire et de Réseau Ferré de France (RFF) en charge des infrastructures. Et pour cause, le magazine économique Challenges pointe du doigt l’utilisation faite par la SNCF des trains hybrides (électrique et thermique) en service depuis 10 ans.
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Un problème de signalisation
L’hebdomadaire dénonce en effet l’utilisation des moteurs thermiques des rames et ce, alors que des caténaires électriques les alimentent. Théoriquement, les rames hybrides du fabricant Bombardier acquises par la SNCF sont censées ne pas utiliser leurs moteurs diesel sur le réseau électrique. Si l’utilisation de ces rames n’est pas optimale, c’est en raison de l’absence de signalisation du réseau électrique. Les conducteurs ne peuvent ainsi pas savoir à quel endroit ces derniers doivent couper le moteur thermique du train. Le fond du problème n’est par ailleurs pas une question de moyen mais de budget. Les régions -en charges des infrastructures de transports- refusent de mettre la main à la poche, souhaitant une initiative de Réseau Ferré de France (RFF). Une prise en en charge qui n’est pas prévu par RFF qui considère que ce n’est pas une priorité.
Résultat : une surconsommation de diesel est notée sur les rames bimodes, laquelle provoque une pollution supplémentaire aux abords des villes.
Si les signalisations sont déjà prêtes, les premières plaques d’indications n’ont été installées qu’en décembre 2013 et uniquement sur l’axe Lyon-Roanne. Un délai d’application incroyable puisque ces rames ont été achetées par la région Rhône-Alpes puis mises en circulation… le 10 juin 2004.
A voir sur ce thème la bourde de la SNCF sur les TER trop larges