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"La pédophilie est un mal. Est-ce que c'est de l'ordre du péché ? Ça, je ne saurais pas dire, c'est différent pour chaque personne. Mais c'est un mal et la première chose à faire c'est de protéger les victimes ou les éventuelles victimes", a déclaré mardi l'évêque de Pontoise sur RCF, réseau de 63 radios chrétiennes francophones.
En tant que responsable de la cellule de veille de l'Église contre la pédophilie, l'évêque Stanislas Lalanne intervenait dans l'émission "Le temps de le dire", dédiée à "L'Église de France et la pédophilie".
Heurtés par ces propos, les auditeurs ont rapidement réagi. L'évêque a alors précisé, toujours au micro de RCF : "C’est un mal profond. Les choses sont très, très claires. Est-ce que c’est péché ou pas ? Je ne sais pas et ça peut être différent suivant chacun. Donc on ne peut pas généraliser". Des propos qui n'ont toujours pas convaincu.
Des propos qui choquent les victimes de pédophilie
Mercredi dans un communiqué, l'association La Parole libérée, qui fédère les victimes de pédophilie commise par prêtre à Lyon, a dénoncé les propos de Stanislas Lalanne qu'elle juge "violents et dégradants pour les victimes d'actes de pédophilie". Pour les membres de cette association, "la communication de l’Église de France empreinte de maladresses et d'amateurisme".
L'évêque de Pontoise est finalement revenu sur ses propos."Dans tous les cas, l'acte est gravement condamnable. C'est une faute qui doit être sanctionnée car l'on ne peut jamais laisser faire ce qui blesse aussi profondément et durablement un enfant"a-t-il déclaré mercredi soir dans un communiqué.
Jeudi matin sur Europe 1, la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem a demandé à l'évêque de Pontoise de "lever toute ambiguïté" dans ses propos. "La pédophilie n'est acceptable ni légalement ni moralement, et laisser planer une quelconque ambiguïté sur ce sujet, c'est juste intolérable", a-t-elle estimé.