De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est un article particulièrement rude à l’encontre de l’Allemagne qui est paru dans les colonnes du Daily Telegraph (article entièrement traduit) mercredi dernier. Le quotidien britannique titrait ainsi : "Le modèle allemand est ruineux pour l’Allemagne et mortel pour l’Europe". Une salve à l’encontre d’un modèle considéré comme essoufflé par le journaliste Ambrose Evans-Pritchard qui s’appuie sur des publications allemandes pour soutenir son propos.
"La France peut passer pour l’homme malade de l’Europe, mais les malheurs de l’Allemagne sont plus profonds, enracinés dans le dogme mercantile, la glorification de l’épargne pour son propre compte et la psychologie corrosive du vieillissement ", déclare-t-il ainsi dans son article, révélé par Courrier International. L’Allemagne semble faire, depuis plus d’une décennie, les mauvais choix en matière d’investissement. M. Evans-Pritchard reprend notamment les explications de Marcels Fratzscher, directeur de l’Institut allemand pour la recherche économique, pour soutenir son argumentaire.
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Celui-ci vient de sortir un ouvrage intitulé Die Deutschland-Illusion (L'illusion allemande) où il y dénonce entre autres le "fétichisme fiscal" du ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble qui est parvenu à inscrire dans la constitution l’équilibre budgétaire du pays. Une erreur qui pourrait bien coûter cher outre-Rhin, si l'investissement devait être relancé.
Selon le Daily Telegraph, le directeur de l’Institut va même plus loin en faisant part de sa déception vis-à-vis d’"un pays se reposant sur ses lauriers", captif de la fausse idée selon laquelle "l’économie ressemble aux budgets familiaux, et faussement rassuré par la flatterie mal placée des étrangers qui ne regardent que trop rarement sous le capot pour voir comment se porte, en réalité, le moteur allemand."
Une situation proche de la catastrophe pour le journaliste d'outre-Manche qui préfère donner la France gagnante à ce jeu. "Dans cinq ans, tout le monde pourra constater à quel point l’Allemagne est en grande difficulté, et à quel point un budget équilibré ne suffira pas à la protéger " explique-t-il avant de conclure : "Dans dix ans, la France sera la puissance dominante de l’Europe continentale". Un lot de consolation face aux défits qui restent à accomplir dans l'Héxagone.
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