De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après une première journée de grève au cours de laquelle près d’un vol sur deux a été annulé, la journée de ce mercredi s’annonce quasiment identique. Près d’un quart des avions ne devraient pas décoller et ce, dans la plupart des aéroports de l’Hexagone. Outre des annulations, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) prévoit également des retards. Les aiguilleurs du ciel ont en effet décidé de poursuivre le mouvement de protestation contre la libéralisation du contrôle aérien en Europe. Les premiers grévistes ont été rejoints ce mercredi par les syndicats CGT, CFDT Unsa et FO de la DGAC en coordination avec des membres de la Fédération Européenne des travailleurs des transports (ETRF). Le mouvement entamé mardi devrait donc s’étendre à une dizaine de pays européens.
Les voyageurs invités à se renseigner à l’avance
"Mercredi, on va se retrouver avec les mêmes taux d'annulation que mardi soit 1.800 vols pour une moyenne de 7.650 vols dans la journée, mais il va y avoir des retards", en raison "d'actions d'aiguilleurs du ciel d'autres pays européens", a ainsi prévenu la DGAC. Et si dès mardi celle-ci a pris des mesures pour éviter l’encombrements des aérogares – en demandant notamment aux passagers de s’informer auprès de leur compagnie avant de se rendre à l’aéroport –Air France a estimé : "On devrait être sur la même tendance que mardi". La compagnie nationale prévoit par ailleurs d’être en mesure d’assurer "l'ensemble de ses clients du réseau long-courrier". Elle recommande toutefois à ses clients "ayant une réservation sur un vol court et moyen-courrier le 12 juin de reporter leur voyage".
A l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, 38% des vols ont été annulés préventivement mercredi. A Nice, 29% des vols sont annulés au départ (50 sur 173) et 28% aux arrivées (49 sur 172). L'aéroport de Nantes Atlantique prévoit l'annulation de 32 vols sur les 119 programmés. D'autres aéroports pourraient également être touchés, comme celui de Montpellier où tous les vols sont annulés ce mercredi.
Retour à la normal jeudi ?
Et alors que la grève devait initialement durer jusqu’à jeudi inclus, le SNCTA a annoncé mardi soir que, suite à l’intervention du ministre des Transports, il souhaitait lever ce troisième jour de préavis et ce, afin de montrer sa bonne volonté. Forte de cette annonce, la DGAC a aussitôt "autorisé les compagnies aériennes à reprogrammer, dans la mesure du possible, l'intégralité de leur programme de vol pour la journée du jeudi 13 juin". Le cauchemar devrait donc prendre fin dès jeudi.