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Il ne reste plus que quelques heures aux 150 chefs d’Etat pour trouver un accord dans le cadre de la conférence internationale sur le climat qui avait débuté le 30 novembre à Paris. En l’absence de mesures concrètes pour limiter le réchauffement de la planète, l es scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont réalisé quatre scénarios différents :
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Le premier cas de figure, le plus catastrophique, se base sur l’évolution des émissions de Co2 en fonction de l’augmentation de la population mondiale, sans que rien ne bouge. Résultat : en 2100, la température pourrait bondir de 5,4 °C.
Comme le montre un reportage de France 2, à cette date, la France comptera 80 millions d’habitants ; et à 14 heures, le thermomètre affichera plus de 40 °C, rendant les rues désertes ; tous les habitants s’étant calfeutrés chez eux avec un climatiseur. L’eau, devenue une denrée rare, serait même l’objet de guerres pour sa mainmise. Les pays émergeants et les îles seraient submergés par la montée des eaux. L’agriculture est dévastée, et certaines espèces d’insectes et d’animaux s’éteignent petit à petit. Enfin, tout devient plus rare, et donc plus cher.
Le second et le troisième cas de figure présentent des scénarios intermédiaires, sans doute ceux vers lesquels nous nous dirigeons. Les pays abandonnent peu ou prou les énergies fossiles. Résultat : le réchauffement de la planète est de l’ordre de 3 °C supplémentaire (3,7 pour le scénario le plus alarmiste, 3,2 pour l’autre). Dans ces cas de figure, comme le montre un graphique de Francetv Info, chaque décennie verra son lot de désastres : en 2020, des espèces de poissons disparaissent, en 2030, la neige se fait plus rare, en 2040, le manque d’eau se fait déjà palpable, et à partir de 2050 les températures caniculaires sont plus fréquentes de même que les catastrophes naturelles.
Le dernier scénario : les pays du monde se sont mis d’accord pour réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre, et la température en 2100 n’augmente plus que de 2°C. Le charbon, le gaz et le pétrole ont laissé place aux éoliennes et aux panneaux solaires. Les bâtiments sont isolés pour mieux les refroidir. Dans les rues, des voitures électriques ou à hydrogène circulent, et l’air est même plus respirable qu’au début du XXIe siècle. Les trajets en avion sont remplacés, quand cela est possible, par les trains. Enfin, la végétation s’étend de plus en plus à la surface de la planète pour capter le Co2 dans l’atmosphère.
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