De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elles ont finalement été retirées, mais de manière temporaire. Face au tollé suscité par l’installation de grilles sur les bancs du Champs de Mars dans le centre ville d’Angoulême, la marie UMP a décidé de les retirer. L’opération s’est déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi, rapporte La Charente Libre.
Une installation sans concertation
Mercredi matin, les badauds ont découvert, stupéfaits, que neuf bancs publics situés dans le centre ville avaient été entourés de grillage. D’autres bancs, situés à quelques dizaines de mètres avaient été, pour leur part, épargnés. Le dispositif mis en place viserait à empêcher les marginaux de s’y assoir ce qui n’a pas manqué de faire réagir de nombreuses personnes sur place ou sur internet.
À lire aussi - Sans-abris : il y a trois fois plus de logements vacants que de SDF en Europe
Face à la monté de la polémique, le cabinet du maire, Xavier Bonnefont, a tenté d’expliquer son action par une erreur de calendrier. "Nous avions plutôt prévu de les installer après les fêtes et d’y mettre dans la foulée des galets pour respecter l’aspect esthétique et minéral de la place", a ainsi expliqué mercredi Antoine Truffaux, directeur du cabinet du maire. Il avait toutefois recconu ne pas exclure un retrait provisoire des grilles.
Un retrait provisoire
Selon l’AFP, la décision de placer du grillage a été prise en concertation avec les commerçants du quartier. En effet, les bancs en question seraient "utilisés quasi exclusivement par des personnes qui se livrent à une alcoolisation récurrente, tous les jours", souligne-t-on à la mairie. Ce ne seraient pas les SDF qui sont visés par la mesure radicale mais plutôt "les trafiquants de stupéfiants qui 'squattaient' ces bancs en interdisant l’accès au grand public", précise de son côté Xavier Bonnefont sur sa page Facebook.
À lire aussi - Quand les grandes villes chassent les SDF à l’aide de pics
La décision de retirer les grilles a été prise après que deux adolescents se soient introduits à l’intérieur pour manifester leur désapprobation. "Le maire a décidé d'enlever provisoirement les grilles en raison de leur dangerosité. Cette après-midi, deux ados s'y étaient introduits. Elles seront réinstallées dès l'arrivée des galets", a déclaré Antoine Truffaux jeudi.
Vidéo sur le même thème - À la découverte du Paris méconnu grâce à d'anciens SDF