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Trop de zèle peut parfois s’avérer néfaste. En effet, derrière son écran de vidéosurveillance, un policier municipal de la ville de Cannes aurait, en compagnie d’un collègue, dressé un nombre bien trop excessif de contraventions : 5 728 début août, contre 2 284 l’année précédente pour la même période, rapporte France 3. Muté récemment à son ancien poste, à l’accueil téléphonique, le policier voit sa promotion dénoncée par le Syndicat national des policiers municipaux, qui juge la décision abusive et injustifiée.
Frédéric Foncel, président de l’organisation, affirme voir en cette mutation l’instauration d’une "police électorialiste", non sans évoquer l’approche imminente des municipales. "La police municipale ne doit pas servir les intérêts particuliers, elle doit servir les citoyens !", a-t-il déclaré. Le syndicaliste appuie sa thèse sur une demande que la mairie cannoise aurait formulée auprès des policiers de la ville : "Des consignes claires ont été données par le maire et la direction de la police municipale pour un certain assouplissement des relevés d’infractions" et, n’ayant apparemment pas appliqué ces résolutions, "deux agents à qui l’on reprochait une verbalisation excessive ont été recadrés. L’un d’eux est reparti à son poste initial à l’accueil téléphonique", a-t-il ajouté.
La mairie perplexe
La mairie cannoise avoue ne pas comprendre le motif de telles assertions. Selon elle, cette mutation n’est en rien une sanction, et résulte simplement d’un changement de priorité quant à la vidéoverbalisation qui, se focalisant désormais sur deux artères sensibles, a vu le poste du policier supprimé.