Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Une mauvaise blague qui a pris des proportions inimaginables. En avril 2014, trois mamies publient une petite annonce dans un journal local breton : "Femme cherche homme entre 60 et 65 ans, pour balades, sorties, aime l'amour et les caresses, amitié, honnête, fidèle". Elles joignent également les coordonnées d’une de leurs amies qui n’est au courant de rien, raconte Le Télégramme.
Cette femme, veuve de 62 ans, a en vérité été la victime d’un canular qui a très vite dégénéré. Après la publication de la petite annonce, la sexagénaire, qui a préféré rester anonyme, commence à recevoir des appels d’hommes mentionnant l’annonce coquine. Elle finit par comprendre que ce sont trois de ses connaissances qui ont rédigé l’annonce à son insu pour "rigoler".
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Une plaisanterie totalement hors de contrôle
L’affaire ne s’arrête pas là. En deux mois, la vieille femme reçoit près de 300 appels et sms, parfois très explicites, d’hommes qui souhaitent la rencontrer. Le harcèlement continue pendant près de deux ans. La victime, sous le poids du stress, fait une dépression et est même hospitalisée en juillet 2015, rapporte Le Télégramme.
Face à une telle situation, elle a saisi la justice. Elle avait porté plainte au moment de la publication de l’annonce contre la seule auteur clairement identifiée de l’annonce, mais elle n’avait eu qu’un rappel à la loi. Aujourd’hui, la sexagénaire a pris un avocat et lui réclame 5 000 euros pour "usurpation d’identité, atteinte à l’honneur et troubles à la vie privée". Le jugement sera prononcé par le tribunal de Guingamp le 16 mars. De quoi décourager tous les petits plaisantins.