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Le soir du 13 novembre 2015, Samy Amimour faisait feu à l’intérieur du Bataclan, tuant et blessant des dizaines de personnes. Tué pendant cette attaque terroriste, le kamikaze a finalement été enterré la semaine dernière. Selon les informations du Journal du Dimanche, son enterrement a eu lieu en toute discrétion le jeudi 24 décembre en fin de journée, dans le cimetière intercommunal de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Cette commune dispose en effet d’un carré musulman suffisamment vaste pour "offrir un certain anonymat" à la tombe du djihadiste, et ainsi éviter qu’elle "fasse l’objet d’un culte malsain ou inversement, de dégradations répétées", écrit le journal. L’hebdomadaire précise par ailleurs que le terroriste a pu y être inhumé car il avait résidé à Drancy, une ville de Seine-Saint-Denis rattachée à ce cimetière.
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"Je suis tellement fière de mon mari et de vanter son mérite"Agé de 28 ans, Samy Amimour était né à Paris de parents franco-algériens. Après avoir été chauffeur de bus de la RATP, le jeune homme avait finalement décidé de partir vivre en Syrie en 2014. Marié, il était clandestinement rentré en France pour perpétrer les attentats du 13 novembre. Quelques jours après sa mort, son épouse aurait accouché de leur enfant, rapporte encore le JDD. Et depuis, la jeune veuve se vanterait des actes de feu son mari. Actuellement en Irak, elle aurait écrit une série de mails à une a ancienne connaissance pour dire sa fierté devant les attaques terroristes commises par le père de son enfant, indique Le Parisien. "J'ai encouragé mon mari à partir pour terroriser le peuple français qui a tant de sang sur les mains", aurait-elle ainsi écrit, ou encore : "Je suis tellement fière de mon mari et de vanter son mérite, ah là là, je suis si heureuse..." Agée de 18 ans, elle utiliserait par ailleurs "tous les codes de la propagande de Daech" et mettrait même son interlocutrice en garde : "Tant que vous continuerez à offenser l’islam et les musulmans vous serez des cibles potentielles, et pas seulement les flics et les juifs, mais tout le monde".
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