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Une personne de plus est morte suite à la série d’attentats survenue à Paris vendredi dernier, a annoncé ce vendredi Manuel Valls lors d’un discours au Sénat. Le blessé est décédé jeudi alors qu’il était soigné à l’hôpital. Le tragique bilan atteint donc désormais les 130 victimes auxquelles viennent s’ajouter 352 blessés. "En moins de deux heures, des terroristes lourdement armés, minutieusement préparés, véritables commandos kamikazes, ont frappé à sept reprises dans Paris et à Saint-Denis, a rappelé le Premier ministre. Ils ont tué sans pitié, anéantissant 130 vies."
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Le Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme et autres infractions (FGTI) a, pour sa part, versé les premières avances aux familles des victimes afin qu’elles puissent préparer les funérailles. "Quelques milliers d’euros" ont été débloqués pour venir en aide aux familles les moins aisées, a rapporté François Werner, le directeur général du fonds.
"L'état d'urgence a été une réponse immédiate, puissante, efficace"
Par ailleurs, le Premier ministre a réaffirmé, lors de son discours au Sénat, sa volonté de prendre les choses en main. Il en a également profité pour défendre la prolongation de trois mois de l’état d’urgence. "L'état d'urgence a été une réponse immédiate, puissante, efficace, pour protéger nos concitoyens, pour stopper les individus fanatisés, les criminels qui veulent s'en prendre à notre pays, à ses valeurs; s'en prendre à notre démocratie", a-t-il déclaré. Cette mesure exceptionnelle a été adoptée jeudi à la quasi-unanimité par les députés. Sa prolongation de trois mois sera effective à partir du 26 novembre prochain.
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