De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils tentent le tout pour le tout. Les membres du collectif La manif pour tous ont décidé de taper une nouvelle fois du poing ce mardi. Au moment même où l’Assemblée nationale a ouvert le débat houleux sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels, les opposants à ce projet de loi ont déployés toute une série de banderoles sur les ponts de la capitale. En se rendant au travail ce mardi matin, piétons et automobilistes parisiens ont ainsi pu lire : "Un père et une mère c’est élémentaire", "Tous nés d’un homme et d’une femme", "Non à la filiation-fiction", "un papa, une maman, y’a pas mieux pour un enfant" ou encore "l’enfant n’est pas un droit". Assurant que les militants du collectif ont posé des banderoles sur près de 170 ponts au-dessus de la Seine et du périphérique, Brigitte Barjot, l’une de leurs huit porte-parole a déclaré : "C’est le mouvement de la liberté d’expression, de la liberté de conscience. On demande la liberté de vote pour les députés. On veut du boulot, des emplois, pas de la loi Taubira".
De son côté, Béatrice Bourges, la porte-parole du collectif pour l’enfant a expliqué que "la liberté des enfants c’est d’avoir un père et une mère, c’est la liberté d’être choyé, d’être protégé par la société et par une famille. Sa liberté c’est qu’on ne lui cache pas qui est son père ou sa mère".
Le marathon de l’Assemblée
Le débat entamé ce mardi à l’Assemblée est prévu pour durer quinze jours. Dans l’après-midi, les députés vont entamer le marathon du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption au couples de même sexe. Alors que deux manifestations ont d’ores et déjà été organisées, la majorité et l’opposition promettent de s’opposer frontalement dans l’hémicycle.