De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Amedy Coulibaly n’avait pas l’argent nécessaire à l’achat des armes qui lui ont servi pour perpétrer les attaques de Montrouge et le la porte de Vincennes la semaine dernière. Aussi, le terroriste n’a pas hésité à contracter un prêt à la consommation. Selon les informations de la Voix du Nord, il aurait signé un prêt de 6 000 euros auprès de l’organisme de crédit Cofidis.
Toujours d’après le quotidien régional qui a pu se procurer la fiche de prêt, le terroriste était employé depuis 2007 par la société Naxos située en Seine-Saint-Denis, à Noisy-le-Grand et déclarait un salaire mensuel de 2 924 euros net. Ses seuls frais fixes étaient son loyer de 580 euros mensuels pour un appartement qu’il habitait depuis janvier 2013.
Coulibaly et les frères Kouachi auraient acheté leurs armes en Belgique
Mais alors que ce prêt aurait été contracté un mois avant les attaques terroristes qu’il a commises, Amedy Coulibaly aurait demandé à faire accélérer les procédures pour que l’argent soit débloqué plus rapidement. Une demande qui lui aurait permis de toucher les 6 000 euros seulement huit jours après avoir signé. Cette somme lui aurait ainsi servi à acheter les armes dont il a fait usage lors de l’attaque de Montrouge et de la prise d’otages à l’Hyper Casher.
Plusieurs médias belges ont par ailleurs annoncé ce jeudi qu’Amedy Coulibaly et les frères Kouachi avaient acheté leurs armes dans le Plat Pays. "La kalachnikov et le lance-roquettes utilisés par les frères Kouachi ont été achetés par Coulibaly aux alentours de la gare du Midi, à Bruxelles, pour moins de 5.000 euros", écrit le journal La Dernière Heure, citant "de très bonnes sources".
Coulibaly a-t-il donné des "milliers d’euros" aux Kouachi ?
Des informations qui sont encore à vérifier par les enquêteurs mais qui semblent corroborer le message d’une vidéo mise en ligne après les attentats de la semaine dernière. Sur cette bande, Amedy Coulibaly se vantait d’avoir donné des "milliers d’euros" aux frères Kouachi, les auteurs présumés de l’attentat à Charlie Hebdo. Contacté par la Voix du Nord, le directeur général de Cofidis France a souligné que son entreprise n’est pas tenue, lors de la souscription d’un prêt "moyenne gamme", de demander à quoi servira l’argent prêté.