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Monde.fr, la brigade financière a perquisitionné ce jeudi les domiciles de l’ancien président de l’OM et de Stéphane Richard, PDG de France Télécom.
Des investigations qui font suite à l’ouverture d’une information judiciaire le 18 septembre dernier pour « usage abusif de pouvoirs sociaux et recel de ce délit » au préjudice du Consortium de réalisation (CDR). En clair, la justice s’intéresse à la manière dont a été rendu l’arbitrage favorable qui, en 2008, a permis à Bernard Tapie de récupérer 403 millions d’euros dans le contentieux qui l’opposait au crédit Lyonnais, et dont la CDR gère le passif.
A cette époque, Stéphane Richard n’était autre que le directeur de cabinet de Christine Lagarde, ancienne ministre de l’économie, qui avait accepté un arbitrage privé de l’affaire. Elle avait ensuite renoncée à faire appel de la sentence, comme elle en avait le droit, alors que plusieurs spécialistes l’y incitaient. La directrice du FMI a d’ailleurs été visée par une procédure de la Cour de Justice de la République pour « complicité de détournement biens publics » et « complicité de faux » en août 2011.
L’affaire n’est cependant pas à l’abri d’autres rebondissements, puisque la veille le parquet avait élargi le champ des investigations des juges du pôle financier aux motifs de « faux », « détournement de fonds publics », complicité et recel de ces délits.