La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Depuis la publication lundi par le site Médiapart et la radio France Inter des témoignages de plusieurs élues faisant état de harcèlements et d'agressions sexuels présumés de la part du député (ex-EELV) Denis Baupin, d’autres femmes victimes racontent des anecdotes de sexisme en politique.
"Quand je te vois, j’ai envie de te faire une Baupin"
C’est le cas d’Aurore Bergé, une élue des Républicains des Yvelines, par ailleurs en charge des réseaux sociaux pour la campagne d’Alain Juppé pour la primaire du parti de droite. Sur son compte Twitter, elle a posté le récit de sa soirée de lundi, alors que l’on venait d’apprendre le matin les cas de harcèlements présumés de Denis Baupin. Le tout accompagné du message : "Scène de la vie politique (encore trop) ordinaire. Ils ne changeront que si l’on parle."
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Sur sa page Facebook, la jeune élue explique qu’après un conseil d’agglomération, elle est partie échanger avec certains élus. "Je suis accueilli par un ‘quand je te vois j’ai envie de te faire une Baupin’". Un autre élu lui lance une remarque pas très fine : "Quand on voit Aurore, on a le bâton de berger."
"J’ai passé la journée à lire les témoignages de celles qui ont osé parler. A les relayer. Et à espérer que cela participe à changer les comportements. Et je me trouve navrante dans mon incapacité à réagir", écrit-elle amèrement.
"C'est toujours dit sur le ton de la blague, mais bon..."
Le Parisien rapporte le témoigne d’une jeune attachée parlementaire de 23 ans qui a souhaité rester anonyme. "Cette histoire ne m'a pas étonnée du tout, vu l'ambiance qui règne ici. Parfois dans un ascenseur, je suis la seule femme au milieu de dix hommes. Il peut y avoir des regards, des remarques qui mettent très mal à l'aise. C'est toujours dit sur le ton de la blague, mais bon...", soupire-t-elle. Elle explique également avoir eu des discussions entre assistantes afin de faire la liste "des députés connus pour avoir la main baladeuse".
Ancienne étudiante à Sciences-po, l’attachée parlementaire ne s’attendait pas à cette ambiance : "Ici, ce qui brouille tout, c'est le pouvoir. Certains agissent comme s'ils étaient au-dessus des autres. Ils considèrent même nous faire une faveur en nous faisant des avances."
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