De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'accident ferroviaire survenu le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris, avait fait 11 morts et 42 blessés. Le plus grave depuis 25 ans. Le Parisien révèle samedi que le drame serait bel et bien dû à une erreur humaine. Une information qui intervient le jour même où les familles de victimes étaient reçues par la SNCF.
"Selon nos informations, la réponse pourrait venir de la décision du cadre transport traction de repousser d'un kilomètre la zone de freinage par rapport à la feuille de route établie", explique le journal. Plus concrètement, le cheminot aurait dû freiner un kilomètre plus tôt, pour passer de passer de 330 km/h à 176 km/h. Ce dernier explique pourtant cette erreur par l'aller, qui s'était bien déroulé.
"Nous avions encore de la marge"
"Tout s'est bien passé. On avait même beaucoup de marge. [...] On avait déjà atteint la vitesse de 160 km/h après seulement 2 km, alors que nous étions partis sur une distance de 4 km pour réduire notre vitesse", a expliqué le cheminot aux enquêteurs, repris par Le Parisien. Au retour, le cheminot dit ainsi avoir "demandé au conducteur de freiner à la vue du kilomètre 401 puisque au premier essai nous avions constaté que nous avions encore de la marge".
Le train avait déraillé le 14 novembre 2015. Il s’agissait d’une rame non-commerciale d’un TGV. Celui-ci effectuait des essais de montée en vitesse pour la nouvelle ligne à grande vitesse au nord de Strasbourg. Au total, près d'une cinquantaine de personnes étaient à bord du train. Pour la plupart, il s’agissait de techniciens accompagnés de leurs enfants.
L'enquête est toujours en cours.
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