Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Le divorce devient (un peu) moins fréquent en France. Selon l’Insee, on a recensé 123 500 divorces en 2014 pour 240 000 mariages, soit -1,1% par rapport à 2013. Et parmi les divorces, 53% l’étaient par consentement mutuel.
A lire aussi -Le divorce le plus cher au monde s’élève à…
A Paris, la moitié des mariages ne survit pas
Le nombre de divorces baisse depuis quelques années déjà. Ainsi, entre 2010 et 2014, on note un recul de 8%. Des chiffres qui ne s’expliquent pas par une baisse simultanée des mariages, puisque ceux-ci ont chuté de seulement 1% pendant ces quatre années.
Pour les experts, cette baisse des divorces est notamment due aux difficultés économiques vécues par certains foyers, ce qui pousseraient les époux à retarder leur divorce. La fin des unions varie aussi en fonction de la géographie. A Paris, par exemple, un mariage sur deux ne survit pas. Et on divorce plus dans le sud que dans l’ouest de la France.
Les femmes plus fragilisées économiquement
Selon le ministère de la Justice, cité par Le Parisien, les séparations se produisent, en moyenne, après quinze ans de mariage. Les hommes ont alors environ 43 ans, et les femmes 41 ans et demi. La majorité des couples qui divorcent avaient fondé une famille. Ainsi, 53% des divorces enregistrés en 2014 impliquaient des mineurs, soit 113 000 enfants.
Enfin, à noter que le divorce fait plus mal économiquement aux femmes qu’aux hommes. Selon l’Insee, elles perdent jusqu’à 19% de leurs revenus, contre seulement 2,5% pour les hommes.
Vidéo sur le même thème : Bientôt le divorce sans juge ?