Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Mercredi, la chaîne CNews a annoncé que la journaliste Audrey Pulvar serait suspendue de l’antenne jusqu’au 7 mai, jour du second tour, rapporte l’AFP cité par Le Monde. La direction a reproché à la présentatrice du "Grand Rendez-vous" et du"Grand journal de la présidentielle" d’avoir signé une pétition appelant à faire barrage à Marine Le Pen.
La présence de la signature d’Audrey Pulvar dans une tribune a été signalée par le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline et le vice-président du FN, Florian Philippot. Ce dernier a souligné que cela posait "un vrai problème d’impartialité", demandant à la chaîne d’agir. En réaction, la direction de CNews a donc décidé de suspendre Audrey Pulvar, mettant en avant le respect de la "déontologie" et "la nécessité d’un devoir de réserve". "Les journalistes ne doivent pas préciser pour qui ils votent", a-t-elle fait savoir par le biais d’un porte-parole.
A lire aussi – I-Télé devient CNews : ce qui va changer sur la chaîne d'information
Une pétition lancée par la ministre des Familles
Lancée par Laurence Rossignol, la ministre des Familles, et intitulée "Féministes, nous ne voulons pas du Front national. Nous votons Emmanuel Macron !", cette pétition prend ouvertement position contre la candidate du Front national. "L'élection de Marine Le Pen serait à la fois une défaite et un danger pour les femmes. Il ne suffit pas d'en être une pour défendre leurs droits", peut-on lire dans cet appel publié sur Le Huffington Post.
Face à cette décision de la chaîne de l’écarter jusqu’à la fin de la campagne présidentielle, de nombreux personnalités ont réagi et ont apporté leur soutien à Audrey Pulvar. "La valeur d'un journaliste c'est son professionnalisme, pas son opinion. Soutien", a écrit Gérarld Darmanin, maire LR de Tourcoing (Nord) sur Twitter. La journaliste a elle-même défendu sa prise de position sur les réseaux sociaux, en expliquant que "tous les jours, des journalistes-éditorialistes d’extrême droite déroulent le programme du FN dans des médias généralistes" et que "ça ne gêne personne".
En vidéo : CNews suspend Audrey Pulvar jusqu'à la fin de la campagne présidentielle