La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Alors que l’affaire Bygmalion ébranle actuellement l’UMP, Libération en a remis une couche lundi en annonçant avoir eu connaissance du détail des factures de la dernière campagne de Nicolas Sarkozy et en dévoilant comment les comptes du parti d’opposition ont dérapé. Selon les informations du quotidien, 21 millions auraient ainsi été dépensés pour organiser les meetings du champion de la droite. Seuls 4,1 millions auraient été officiellement déclarés grâce à un système de double facturation.
"Les dirigeants de l’UMP ont renouvelé les commandes, encore et encore"
Parmi les nombreuses prestations aux montants "délirants" qui auraient facturées à Event&Cie, une filiale de Bygmalion, pour organiser des meetings "dignes des Stones", Libération pointe une commande de 65 000 drapeaux en moins d’une semaine en avril 2012 pour un montant total de 42 964 euros, mais également le meeting de Villepinte qui aurait coûté par moins de 1,8 million (dont 44 000 euros de drapeaux).
"Alors que dans le camp Hollande on prenait soin de récupérer les fanions après chaque meeting pour (…) rester financièrement dans les clous, les dirigeants de l’UMP ont préféré renouveler les commandes, encore et encore", commente le journal.
1 250 euros pour des sanitaires
Autre évènement cité par Libération : le meeting de Bordeaux en mars 2012 facturé 100 000 euros. "En réalité, cette somme est le prix payé par l’UMP pour le seul budget vidéo de la réunion publique", précise le quotidien. Et celui-ci de poursuivre en indiquant que le montant total de toutes les factures relatives à ce meeting s’élève à 600 000 euros, dont une marge de 103 000 pour la société Event&Cie.
Ce prix "délirant" serait notamment "justifié" par le coût du mobilier commandé pour la soirée (46 000 euros), celui des sanitaires (1 250 euros) et celui de la loge prévue pour Nicolas Sarkozy (3 400 euros).