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Ce mardi, le Premier ministre se rendra à l’Assemblée nationale pour y prononcer son discours de politique générale et solliciter la confiance des députés.Si le premier vote de confiance, en avril dernier, avait permis à Manuel Valls d’obtenir aisément la majorité, ce nouveau vote s’inscrit dans un contexte où la majorité est fragilisée, notamment du fait des frondeurs.
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Un vote de confiance pour renforcer la légitimité de l’action gouvernementale
Le vote de confiance est prévu dans la Constitution à l’article 49 alinéa 1. Généralement, cette procédure permet au nouveau gouvernement d’obtenir l’approbation des députés dans la foulée de sa nomination. Mais ce vote peut également servir à légitimer le gouvernement en cas de crise politique importante. En effet, si Manuel Valls n’est pas obligé d’engager la responsabilité de chaque nouveau gouvernement devant l’Assemblée nationale, ce vote permet de renforcer la légitimité du gouvernement en montrant qu’il a l’appui d’une majorité des députés.C’est dans cette seconde optique que Manuel Valls mettra en jeu la responsabilité de son gouvernement remanié devant l’Assemblée parlementaire ce mardi après-midi.
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Manuel Valls prononcera son discours de politique générale à 15 heures
Manuel Valls prononcera son discours de politique générale à 15 heures afin de présenter aux députés ses grandes orientations. Il s’agira de son deuxième discours en cinq mois. Rappelons que lors de sa première déclaration de politique générale, il avait obtenu une large majorité avec 306 voix pour, 239 contre, 26 abstentions et 6 députés ne prenant pas part au vote. Depuis, la situation s’est considérablement dégradée notamment du fait des fameux frondeurs socialistes qui défient le gouvernement en place.
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Un débat au sein du palais Bourbon succèdera au discours de Manuel Valls puis les députés déposeront leur bulletin de vote dans une urne à la tribune. Pour obtenir la confiance, Manuel Valls devra obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés. A défaut, le gouvernement devra démissionner ou bien le chef d’Etat pourra décider dissoudre l’Assemblée.
Les frondeurs abstentionnistes face à Valls
Malgré la crise politique qu'il connaît, le Parti socialiste détient encore – même de justesse - la majorité absolue. Soit 289 députés sur les 577. Toutefois, les frondeurs socialistes (ceux-là même qui avaient demandé un "contrat de majorité" lors du premier vote de confiance) ont appelé à "une abstention collective". Si l'abstention n'équivaut pas à un vote contre, la mise en jeu de la responsabilité reste tout de même risquée pour l’exécutif.
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