Parmi les 51 hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, Christian L., un pompier professionnel, est également jugé pour détention d’images pédopornographiques. Sa compagne a été entendue comme témoin...
Nicolas Sarkozy a une fois de plus prouvé qu'il pouvait aussi bien courtiser les journalistes... que les envoyer paître. Le 27 octobre dernier, à Marseille, le candidat à la primaire de la droite et du centre se trouvait sous les caméras du documentaire Opération Élysée, diffusé lundi sur France 3.
Le politicien y rencontrait les joueurs de boules de Marseille et s'est plaint dans une séquence de la présence d'une troupe de journalistes : "Je veux voir les gens, je veux pas les voir eux !" Dans un autre plan, on le voyait discuter de cette effervescence médiatique avec les occupants du terrain de pétanque. "On est pas habitués", ont expliqué ces derniers en souriant, ce à quoi Nicolas Sarkozy a rétorqué : "Moi non plus !"
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"J’ai un mur de caméras… ça m’intéresse pas"
L'ex-chef d'État a poursuivi en traitant les reporters de "sauvages". "Je viens voir les boulistes, à Marseille, tranquillement, a-t-il fait remarquer, et j’ai un mur de caméras… ça m’intéresse pas". Plus loin, à l'occasion d'une photographie de groupe vers laquelle un supporter du candidat se précipitait, il a lancé : "Toi aussi viens… Mais passez parce que sinon ils ne vous laisseront pas passer. Marchez-leur dessus, voilà".
Le documentaire précise par ailleurs que le candidat a volontiers visitéle boulodrome, un "terrain conquis". Il a au contraire soigneusement évité de poser le pied dans les quartiers nord, zone "sensible" de la ville.