De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bernard Cazeneuve a pris la parole à l'Assemblée nationale, mercredi après-midi, pour un discours de politique générale diffusé sur France 3. Il a ensuite été remplacé sur l'estrade par Christian Paul, le président du groupe Les Républicains dans l'hémicycle. L'opposant politique du Premier ministre s'en est directement pris à lui. "Si vous êtes là devant nous, lui a-t-il lancé, ce n’est certainement ni grâce à la cohésion de votre majorité, ni grâce à vos talents personnels, mais par la grâce des institutions de la Vème République".
Voyant que son adversaire prêtait peu d'attention à sa pique, il a enchaîné sur un ton froid : "Dès que Monsieur le Premier ministre aura terminé de lire ses textos, on pourra continuer". Aussitôt, Bernard Cazeneuve s'est braqué et a affiché une moue désapprobatice. Il s'est ensuite penché vers sa comparse Ségolène Royal, un sourire aigri aux lèvres.
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"Le respect, le respect..."
L'embarras du Premier ministre ne faisait pourtant que commencer. Dans toute la salle, les députés se sont mis à taper du poing sur leur pupitre en scandant "Le respect, le respect...". Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, est difficilement parvenu à calmer leurs ardeurs.
Loin de s'arrêter dans sa critique, Christian Jacob a qualifié de "pathétique" la situation du Premier ministre, taclant au passage François Hollande en comparant son renoncement à une "fuite en rase campagne". "On est loin, quand même, de la solennité habituelle qui suit habituellement les grands discours de politique générale", s'est étonnée Danielle Sportiello, commentratrice de l'intervention des politiciens.