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Lors de l'audition de Jérôme Cahuzac par la commission d'enquête parlementaire mercredi dernier, deux députés présents ont commenté via des tweets, les réponses de l'ancien ministre. Le président de la commission a alors souhaité interdire les portables durant les prochaines auditions. 

© AFPLors de la stérile commission d’enquête sur les fraudes fiscales de Jérôme Cahuzac et le rôle de l’Etat dans cette affaire, deux députés, Daniel Fasquelle d'UMP et l’écologiste Sergio Coronado, ont rapporté et commenté sur twitter l’audition. Le président de la commission, le député UDI Charles de Courson, a immédiatement réagi : "ce n’est pas acceptable, quand on est dans une commission d’enquête, on se concentre."

Dans une interview donnée sur Europe 1, Charles de Courson est allé plus loin et avoue souhaiter l’extinction ou la mise au vestiaire des portables lors des prochaines auditions.

Des antécédents déjà polémiques


La veille au soir déjà et sur le plateau du Grand Journal de Canal +, des tweets avaient fait réagir le député Jean Glavany, proche de Jérôme Cahuzac : "Comme membre du Parlement, c’est tout à fait inadmissible. On représente la Nation, on doit se tenir à un devoir de réserve et de silence. Ils ne sont pas les portes paroles de cette commission d’enquête. La modernité peut faire faire des bêtises, la preuve !"

Au delà de cette seule commission d’enquête, cet incident renvoie à l’interdiction de tweeter dans l’hémicycle, demandée par certains députés. Durant les délibérations sur le mariage gay notamment, les messages des députés sur les réseaux sociaux faisaient régulièrement incursion dans les débats et créaient la polémique.

Le président de l’Assemblée Nationale Claude Bartolone ne souhaite pas l’interdiction du wifi pour les parlementaires et même si l’assemblée dispose de brouilleurs, il ne souhaite pas les utiliser. "Il n’y aura pas d’interdiction du wifi parce qu’aujourd’hui les méthodes de communications électroniques font partie de la vie, mais je veux qu’il y ait une règle du jeu". Il a néanmoins annoncé une réflexion autour de l’utilisation des réseaux sociaux à l’Assemblée.

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