Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
La guerre est-elle de nouveau déclarée entre Jean-François Copé et François Fillon ? Après s’être opposés pour la présidence de l’UMP en décembre dernier, les anciens ennemis d’hier seraient-ils une nouvelle fois adversaires ? En conseillant aux Français il y a quelques jours de voter pour le parti « le moins sectaire » s’il fallait choisir entre le PS et le FN, François Fillon semble avoir semé le vent de la tempête à droite. Après avoir déclaré dans le Figaro ce lundi que « l’avenir de l’UMP est en jeu si on la laisse dériver vers l'extrême-droite », Jean-François Copé s’est montré plus modéré ce lundi soir sur le plateau du 20 heures de TF1, mais a clairement réaffirmé sa position.Des propos qui passent mal« Il n'a jamais été question et il ne sera jamais question d'appeler à voter pour le Front national, ou encore moins, ce serait stupide, pour le PS, allié du Front de gauche et de Mélenchon, qui n'a rien à envier à Marine Le Pen » a déclaré le président de l’UMP. « L'UMP est la seule formation politique qui peut apporter des réponses » a-t-il ajouté. « Cette réponse, elle ne peut pas être apportée dans des alliances contre nature ». « Moi, je ne veux pas de polémique »Mais Jean-François Copé n’a pas voulu revenir sur les propos de François Fillon, préférant se concentrer sur sa « mission ». « Moi, je ne veux pas de polémique, et je ne vais pas en faire ni ce soir, ni à aucun moment, ma mission, c'est de rassembler » a-t-il réaffirmé. Car la droite semble à nouveau divisée. Jean-François Copé pourrait donc profiter de l’espace laissé par François Fillon pour de positionner. Ils devraient tous les deux se rencontrer ce mardi matin au siège de l’UMP pour un comité stratégique. Car au-delà des municipales de 2014, l’échéance à ne pas rater est celle des primaires de 2016 pour la prochaine présidentielle. François Fillon a lui déclaré dans l'Opinion accepter d'être minoritaire au sein de l'UMP. « Je prends un risque, je le prends en connaissance de cause. J'accepte d'être minoritaire dans mon parti si c'est le cas .»