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Six "mouvements" de l'UMP pourront soumettre une motion aux suffrages des militants le 18 novembre. Un vote aux enjeux politiques et financiers majeurs pour le parti.


© abacapressLe 18 novembre prochain, les 260.000 adhérents de l'UMP désigneront leur nouveau président. Mais ils pourront également voter pour l'une des six motions déposées par les différentes familles du parti.

Chaque motion ayant franchi la barre des 10% de votants bénéficiera de moyens financiers proportionnels à son score et de postes dans l'exécutif de l'UMP.

Les six mouvements en lice sont :
1.    "France moderne et humaniste" (Humanistes, libéraux et centristes de l'UMP)
2.    La Droite populaire (aile droite du parti),
3.    Les Gaullistes,
4.    La Droite forte, qui se revendique "sarkozyste"
5.    La Droite sociale de l'ex-ministre Laurent Wauquiez
6.    La "Boîte à idées", composée majoritairement de jeunes militants UMP.

Parmi les intentions de vote des sympathisants, selon un sondage IFOP pour Le Figaro publié fin septembre, la Droite forte – Génération Sarkozy, menée par Guillaume Peltier, récolterait 39%, La France moderne et humaniste, motion de Jean-Pierre Raffarin et de Luc Chatel, remporte 22 %, suivie de la motion La Droite sociale de Laurent Wauquiez (10 %), le Rassemblement gaulliste (Michèle-Alliot-Marie) avec 7 % comme La Droite populaire de Thierry Mariani et Demain la droite (Franck Alisio), motion de jeunes de l'UMP à 1 %.

"Demain la droite" invalidée

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"Demain la droite", sensibilité emmenée par Franck Allisio, président des Jeunes Actifs UMP, et la nouvelle députée de Haute-Savoie, Virginie Duby-Muller, voulait défendre une motion "100% militante et 100% terrain" au nom d'une quarantaine de jeunes UMP. Mais cette motion a été invalidée mercredi car certains de ses parrains ne remplissaient pas toutes les règles prévues.
"Demain la droite" a déploré que le bureau politique de l'UMP se soit montré intransigeant sur ce point alors qu'il avait été très souple la semaine dernière en décidant, contrairement à ce qui était prévu, de ne pas comptabiliser dans les suffrages exprimés les adhérents qui auront choisi de ne soutenir aucune motion.

"La Boîte à idées" a aussitôt pris acte de l'invalidation de cette motion concurrente et appelé dans un communiqué au "rassemblement de la nouvelle génération de l'UMP", jugeant qu'elle est "désormais la seule voix" des jeunes du parti.

Pour autant, "Demain la droite" entend bien continuer à exister "sous une autre forme".