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L'ancien président s'est félicité en privé des 2 millions de "j'aime" récoltés sur Facebook, après la publication de sa tribune dans Le Figaro en mars dernier. Mais son estimation est erronée.

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Nicolas Sarkozy aurait-il un problème avec les chiffres ? Le site LeLab/Europe 1 a révélé ce mercredi que les 2 millions de "j'aime" , revendiqués par l'ancien chef de l'Etat, étaient faux. Selon les propos cités dans Le Parisien, ce dernier s'était vanté devant ses proches des chiffres enrengistrés sur sa page Facebook, après la publication de sa tribune dans Le Figaro en mars dernier.

Un chiffre inexact

Nicolas Sarkozy se serait visiblement réjoui trop vite. En effet, le chiffre de "deux millions de mentions j'aime", qu'il s'est s'attribué, s'avère totalement inexact. LeLab/Europe 1 s'est rendu sur les pages facebook du Figaro et de Nicolas Sarkozy. Nos confrères du site ont ensuite agrégé les interactions engendrées par l'article sur : "likes" ou partages sur le réseau social.

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Sur son compte Twitter, un peu moins de 1500 interactions ont été recensées. Au total, l'addition de différentes possibilités de partages et d'interactions aboutit à un chiffre approximatif de 142 750, bien loin des 2 millions revendiqués par Nicolas Sarkozy.

Contacté par Le Lab/Europe 1, l'entourage de l'ex-président a reconnu une erreur, expliquant que le chiffre des "deux millions" était en fait  un "reach" du partage sur Facebook depuis la page de l'ancien chef de l'Etat, c'est-à-dire le nombre d'affichages de la publication sur Facebook.

"Les principes sacrés de la République sont foulés au pied"

"122 % de ventes en plus ! 355 000 visiteurs payants sur le site ! 2 millions de mentions j'aime sur Facebook", s'était réjoui l'ancien chef de l'Etat devant ses fidèles, après la publication de sa tribune dans Le Figaro. Répondant aux révélations sur sa mise en écoute, Nicolas Sarkozy avait déclaré dans le quotidien que "les principes sacrés de la République sont foulés au pied", affirmant que "la calomnie (est) érigée en méthode de gouvernement". L'ancien locataire de l'Elysée était même allé jusqu'à faire la comparaison avec la Stasi, la police politique et de renseignements répressive allemande durant la guerre froide.