Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Lors des discussions à l’Assemblée la semaine dernière sur une possible baisse de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) concernant les protections hygiéniques féminines, Christian Eckert avait tranché en faveur du non.
Contrairement à certaines femmes qui estimaient que les tampons et serviettes étaient des produits de première nécessité, et donc devaient être taxés le moins possible, le secrétaire d’Etat au Budget avait estimé le contraire. De plus, la décision du gouvernement a été motivée par la perte que pouvait entraîner cette baisse de la TVA, estimée à 50 millions d’euros.
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Face aux critiques, Christian Eckert a répondu ce mercredi dans le journal L’Opinion en se disant "blessé" qu’on lui reproche de ne pas connaître le sujet.
"Pour l’une c’est avec applicateur, pour l’autre XXL"
Et l’homme politique d’invoquer son expérience personnelle : "J’ai une femme et trois filles, donc un environnement qui connaît le sujet. J’aime bien faire les courses le samedi, je connais la taille, la typologie et la couleur pour chacune d’entre elles. Je sais que pour l’une, c’est avec applicateur, pour l’autre XXL etc. Je suis vraiment le dernier à pouvoir être taxé de propos ignorants sur le sujet ! Ce n’est pas très juste.", a-t-il déclaré
En plus de sa femme et ses filles, Christian Eckert pourra compter sur le soutien d’une autre femme, et pas des moindres sur ce sujet : Pascale Boitard, secrétaire d’Etat aux Droits des femmes. Celle-ci a précisé que le budget des Droits des femmes augmente de 2 millions d’euros en 2016, l’un des seuls à augmenter.
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