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C’est la douche froide pour le maire d’une commune de Seine-Maritime. Alors qu’il pensait correspondre avec une femme sur Internet, il a en fait été piégé par des hommes localisés en Côte d’Ivoire. Or, ces derniers lui réclament la modique somme de 30 000 euros sinon ils diffuseront une vidéo de lui le montrant en train de se masturber, indique Paris-Normandie.
"Nous nous sommes laissés allés à des jeux (sexuels)"
"Je suis aujourd’hui célibataire, j’ai envie de refaire ma vie. Alors, quand cette femme est entrée en contact avec moi il y a quelque temps sur Skype, j’ai accepté", explique l'édile au quotidien régional, qui ne donne ni le nom de l'élu, ni la commune. "Et puis parfois, c’est vrai j’assume totalement ce que j’ai fait, nous nous sommes laissés aller à des jeux (sexuels, ndlr) par caméras interposées", avoue-t-il.
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En avril, la relation prend un autre tournant quand le maire décide de rencontrer celle qui se fait appeler sur le net Anne-Marie et qui dit habiter à Dijon. La "femme" demande alors au maire de lui payer le voyage pour venir en Normandie. Suspicieux, ce dernier refuse et prend ses distances.
"Certaines sont supprimées et réapparaissent sur d’autres plateformes"
C’est alors que les choses s’emballent. "J’ai alors reçu des coups de téléphone de Côte d’Ivoire, des mails, des messages avec des photos truquées et des menaces m’ordonnant de verser une importante somme d’argent si je ne voulais pas voir les vidéos de nos jeux être diffusées sur Internet. J’ai immédiatement contacté la police et n’ai rien payé", indique le maire.
L’homme contacte la police et la SRPJ de Rouen se charge alors de l’enquête. Dans le même temps, les maîtres-chanteurs envoient des vidéos à l’entourage professionnel du maire et à des associations de la ville. "La police et un informaticien ont fait le nécessaire pour 'nettoyer' les plateformes sur lesquelles j’apparais. Mais nous restons vigilants, car certaines sont supprimées et réapparaissent sur d’autres plateformes", explique au quotidien l'élu.
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