Le prix de l’or a atteint des sommets historiques en 2024 dépassant les 2 500 euros pour une once d’or. Faut-il vendre ou continuer d’investir dans ce métal précieux ? On fait le point.
François Hollande le répète depuis plusieurs mois : il veut que ses ministres fassent preuve d’unité. Une consigne qui a visiblement échappé à Ségolène Royal jeudi. Invitée de BFM TV, la ministre de l’Ecologie a en effet critiqué une décision prise par son collègue Stéphane Le Foll. Ce dernier a récemment écrit aux parlementaires pour les convaincre d’éviter "l’interdiction brutale" des néonicotinoïdes dans le projet de loi sur la biodiversité. Une initiative que ne comprend pas la numéro 3 du gouvernement. Je suis "un peu surprise", a-t-elle déclaré au micro de la chaîne d’informations en continu. Assurant "ne pas être en colère", la Dame du Poitou a également lâché : "Ca fait partie du débat, plus rien ne m’étonne".
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"Il faut que les décisions soient prises dans l’intérêt général"Malgré cette certaine prise de distance, Ségolène Royal a ensuite poursuivi en expliquant que les néonicotinoïdes sont "non seulement nuisibles pour les pollinisateurs (...), mais qu'on se rend compte maintenant que cela avait [des répercussions] aussi sur le cerveau des êtres humains". Et celle-ci d’affirmer : "Je comprends sa préoccupation au sens où il défend les agriculteurs qui lui disent qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Moi, je connais beaucoup d'agriculteurs qui commencent à faire autrement".
Enfin, et comme pour enfoncer le clou, la ministre de l’Ecologie a fustigé "les combats d’arrière-garde sur le maintien notamment des pesticides" et appelé à "dire clairement les choses" pour que "les décisions soient prises dans l’intérêt général et surtout en regardant le futur, pas le passé".
Son collège Stéphane Le Foll n’a pas encore répondu à ses critiques.
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