De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A six mois de la prochaine élection présidentielle, plusieurs conseillers ministériels cherchent à se recaser. Les ministres aussi. Ainsi Ségolène Royal qui est actuellement à la tête de l’Ecologie pourrait trouver une place à l’ONU. C’est en effet le bruit qui court depuis quelques jours et que la socialiste a confirmé à demi-mots jeudi.
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"C’est vrai que je suis assez sollicitée"
Au micro de France Inter, elle a en effet déclaré, un brin énigmatique : "on verra, c’est pas non". "Candidate non, parce que ça ne se passe pas de cette façon-là", a-t-elle ajouté à propos de son éventuelle candidature au poste de directrice du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l’un des postes les plus influents dans le système de l’ONU, souligne Le Parisien. "C’est vrai que je suis assez sollicitée pour continuer le travail sur la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la planète", a cependant admis Ségolène Royal. Et celle-ci d’annoncer : "je vais regarder les propositions qui sont faites, c’est vrai que ça existe et que ça fait même plaisir de voir que ce travail est reconnu".
Au début du mois, le Figaro rapportait de son côté que la nomination de Ségolène Royal à ce poste serait un avantage pour la France. "Il est toujours bon d’avoir des responsables français qui puissent peser sur les affaires internationales à l’ONU. Plus il y a de Français à des postes de responsabilités à l’ONU, mieux c’est", écrivait le journal qui citait un diplomate.
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