abacapress
Alors qu'en mai prochain, le mandat de Ségolène Royal au ministère de l'Ecologie touchera à sa fin, le bruit court déjà qu'elle pourrait hériter d'un poste très influent. Ce à quoi elle ne dirait pas "non" … 

A six mois de la prochaine élection présidentielle, plusieurs conseillers ministériels cherchent à se recaser. Les ministres aussi. Ainsi Ségolène Royal qui est actuellement à la tête de l’Ecologie pourrait trouver une place à l’ONU. C’est en effet le bruit qui court depuis quelques jours et que la socialiste a confirmé à demi-mots jeudi.

A lire aussi –Conseillers ministériels : où sont-ils recasés dans l’administration

"C’est vrai que je suis assez sollicitée"

Au micro de France Inter, elle a en effet déclaré, un brin énigmatique : "on verra, c’est pas non". "Candidate non, parce que ça ne se passe pas de cette façon-là", a-t-elle ajouté à propos de son éventuelle candidature au poste de directrice du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l’un des postes les plus influents dans le système de l’ONU, souligne Le Parisien. "C’est vrai que je suis assez sollicitée pour continuer le travail sur la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la planète", a cependant admis Ségolène Royal. Et celle-ci d’annoncer : "je vais regarder les propositions qui sont faites, c’est vrai que ça existe et que ça fait même plaisir de voir que ce travail est reconnu".

Vidéo du jour

Au début du mois, le Figaro rapportait de son côté que la nomination de Ségolène Royal à ce poste serait un avantage pour la France. "Il est toujours bon d’avoir des responsables français qui puissent peser sur les affaires internationales à l’ONU. Plus il y a de Français à des postes de responsabilités à l’ONU, mieux c’est", écrivait le journal qui citait un diplomate.

Vidéo sur le même thème : Le recasage politique, une pratique courante à gauche comme à droite